Résumé de la 2e partie ■ Les villageois décident d'agir pour mettre fin aux désagréments que leur cause le chameau de leur noble voisin. — Une condition ? Laquelle ? lui demanda-t-on à l'unisson. — Je parlerai à notre voisin de ce que son animal nous cause comme torts et désagréments, mais je n'irai pas seul ! Il faut que neuf autres personnes appartenant chacune à un village différent m'accompagnent. Il faut que nous soyons vraiment représentatifs. Si notre voisin me voit arriver tout seul devant lui, il croira qu'il n'y a que moi qui ne veuille pas de son chameau. Alors, là, il pourrait oublier que je suis vieux et il me prendrait pour un insolent ayant agi de mon propre chef. Vous comprenez ? Les autres le regardèrent un bon moment et reconnurent qu'il avait raison. Et le principe de lui adjoindre neuf villageois qui partiraient avec lui fut retenu. Après d'autres longues discussions, neuf personnes furent désignées pour accompagner le vieillard. Il ne restait plus qu'à choisir le jour où ils se rendraient chez le voisin. On opta pour le vendredi parce qu'on se dit que ce jour de piété, le noble voisin écouterait ce que le vieillard lui dirait et serait plus enclin à se montrer compréhensif. Les dix hommes arrivèrent devant la grande et belle demeure du voisin. Le vieil homme frappa à la porte et un serviteur ouvrit. Il promena un regard méfiant sur les dix villageois et leur demanda : — Qu'est-ce qui vous amène ? Ce fut le vieillard qui répondit d'une voix calme qui ne trahissait aucun trouble. — Nous voulons voir notre voisin bien-aimé pour l'entretenir sur un sujet très important. Un sujet qui nous tient à cœur. — De quoi s'agit-il ? Nous ne pouvons pas te le dire... C'est un sujet trop important. C'est à lui que nous voulons parler...à lui seul. — Hum... A la manière dont tu parles vieillard, quelque chose me dit que ce qui vous amène est vraiment d'une très grande importance. (à suivre...)