Résumé de la 33e partie n Nadia, en son for intérieur, est convaincue que son mari lui cache des choses…alors elle discute avec lui dans le but de le piéger. Nadia poursuivit : —D'habitude quand tu rentres à midi à la maison, après le déjeuner, tu te rends dans notre chambre et tu t'allonges tout en sachant qu'il y a de très fortes chances que je t'y rejoigne. Tu as oublié une de tes bonnes habitudes conjugales… Et je sais pourquoi ? C'est à cause d'une de ces filles de la femme de ménage de ton enfance. Le s'hour (le sortilège) qu'elles ont dû dissimuler dans les deux gâteaux que tu as mangés est en train de faire son effet… — Oh ! Nadia. Tu commences à me taper sur le système avec les filles de Torkia…Je t'ai déjà dit que je suis entré dans cette boulangerie par hasard… Et qu'elles ne m'intéressent pas parce que nous sommes tous mariés et je t'aime et que j'aime nos deux enfants. — Mais pourquoi es-tu irrité ? Si tu es sûr de toi, il n'y a pas lieu de se mettre en colère. — Nadia, je ne suis pas en colère. Et je vais te prouver que je n'ai pas changé et que je ne pense pas à elles… Viens avec moi… — Où ? — Dans notre chambre. Elle ne lui répondit pas. Samir se rendit dans la chambre, enleva ses chaussures et s'allongea sur le lit. D'habitude Nadia le rejoignait en moins de deux minutes. Cette fois-ci, il s'était écoulé plus d'une demi-heure sans qu'elle se manifeste. Il se leva et alla à sa recherche et la trouva allongée sur le canapé en train de regarder «Les feux de l'amour» sur une chaîne française. — Mais que fais-tu, Nadia ? Je regarde «Les feux de l'amour». C'est un feuilleton très instructif. On apprend des choses intéressantes sur la jalousie, l'infidélité des hommes… — Allah yahdik, Nadia… Moi, je t'attendais et… — Je ne suis pas venue parce que c'est moi qui t'ai rappelé cette habitude… Je ne veux pas te forcer la main… si je ne te plais plus, tu es libre… — Mais tu es complètement cinglée, Nadia…Tu préfères regarder ces idioties qui sont loin de ressembler à ce qui se passe dans notre société plutôt que de venir passer un petit moment avec moi ? — Laisse-moi, s'il te plaît… Samir sortit du salon, mit ses chaussures, enfila sa veste et se dirigea vers la sortie. Au moment où il ouvrait la porte, sa femme le saisit par le bras. — Allez ne te fâche pas… Viens… Je voulais juste te taquiner… Je voulais juste que tu me répètes dans mon oreille droite que tu ne peux pas te passer de moi et qu'aucune femme ne pourra me remplacer dans ton cœur… — Et tu as besoin de m'énerver, pour ça ? Allez laisse-moi partir. Les filles de Torkia m'attendent avec d'autres croissants !