Résumé de la 24e partie n Après le départ de Torkia, Samir a une idée : se rendre à sa boulangerie pour voir de quoi ont l'air ses deux filles. Avant de quitter le bureau de M.Sahnoun, Samir se retourna : J'étais venu pour vous demander ce qu'il y avait lieu de faire pour le virement des salaires des employés et nous nous sommes noyés dans une longue discussion… Mais une discussion fort instructive, reconnaissez-le. Oui, c'est vrai, aammi Sahnoun…Je reconnais que cette discussion a été vraiment enrichissante. Elle m'a éclairé sur pas mal de points ! Merci aammi Sahnoun. Le jeune homme s'en alla pour s'enfermer dans le bureau de son père pendant un bon moment en raison d'un travail que celui-ci lui avait confié. Une fois ce travail achevé, vers 11h 15mn, il décida de rentrer. Il venait de tourner la clef de contact quand son téléphone mobile sonna. C'était Nadia, son épouse. Il répondit et elle lui demanda de ramener du pain s'il rentrait à midi. Il secoua sa tête plusieurs fois de gauche à droite pour exprimer son étonnement devant la tournure que prennent les évènements parfois. Il avait complètement oublié la proposition de Mme Torkia qui l'avait invité à passer à sa boulangerie pour prendre quelques gâteaux. Et voilà que Nadia le lui rappelait ! Avant de démarrer, il sortit la petite carte de visite et vérifia de nouveau son contenu pour s'assurer que la boulangerie de Torkia était bien celle à laquelle il pensait. Ayant acquis la certitude que c'était bien elle, il vérifia le contenu de son portefeuille et soupira d'aise parce qu'il avait deux billets de 500 DA sur lui. Il ne voulait pas avoir la tête d'un pique-assiette. Il paierait ses gâteaux sauf si Mme Torkia insistait plus qu'il n'en fallait. Dix minutes plus tard, Samir se dit qu'il avait beaucoup de chance ce jour-là, parce que dès qu'il fut arrivé à proximité de la grande boulangerie, une voiture quitta son aire de stationnement et une place se libéra. Il y avait un tel monde à l'intérieur de la boulangerie que le premier reflexe de Samir en y entrant fut de vouloir en ressortir. Mais il se ravisa lorsque son regard rencontra celui d'une jeune femme qui venait de sortir de l'arrière boutique avec un chariot à plateaux roulants plein de croissants et de petits pains au chocolat. Une femme qui devait avoir la trentaine et qui était d'une beauté fabuleuse. Etait-elle une des filles de Torkia ? Ah ! Oui, sans aucun doute. A suivre