Résumé de la 35e partie n Samir heurte une voiture qu'il suivait et qui s'était soudain arrêtée. Au volant de cette voiture, il découvre Mounia, la fille de Torkia. Oh ! C'est vous, madame… je suis vraiment confus…mais rassurez-vous, votre voiture n'a eu aucun dégât…. Vous pouvez descendre…. mais serrez d'abord à droite, les gens sont en train de klaxonner… — Oh ! M.Samir… Je vais serrer à droite et je vais m'arrêter non pas pour examiner ma voiture mais pour discuter un peu avec vous… — Discuter un peu avec moi ? Euh…je…comme vous voulez… Quelques instants plus tard, les deux jeunes gens s'étaient retrouvés sur le trottoir. Dès que Samir eut rejoint Mounia, celle-ci lui dit. — Vous savez, ce n'est pas de votre faute si vous m'avez heurtée. C'est à cause de la voiture que je suivais… Elle s'est arrêtée subitement et j'en ai fait de même… — Cela prouve que vos réflexes sont plus rapides que les miens…Vous, vous n'avez pas heurté l'automobiliste qui vous précédait. — Oh ! mais je pense que cela ne veut rien dire…. Vous vous êtes arrêté à temps… pour quelqu'un qui avait l'esprit ailleurs… Cette dernière phrase fit sursauter intérieurement le jeune homme. Si elle savait qu'il avait l'esprit ailleurs c'est qu'elle l'avait vu bien avant le choc. Elle l'avait vu soit à travers le rétroviseur soit après qu'elle l'eut doublé. Et si c'était le cas, cela pourrait fort bien signifier qu'elle avait freiné volontairement pour qu'il la heurte et pour qu'ils soient en ce moment en train de discuter ! Se pouvait-il qu'elle soit fascinée par lui comme lui l'était par elle ? Samir après avoir bien réfléchi, décida de ne pas dire à Mounia qu'il avait compris que le petit choc entre les deux voitures était loin d'être accidentel. En attendant, il se devait de gérer une situation qu'il trouvait unique. Il se trouvait en face d'une femme d'une très grande beauté qui aurait pu être son épouse. Mais hélas ! le destin en avait décidé autrement et il fallait l'accepter. — Euh…Monsieur Samir, je vais être franche avec vous… Je savais que c'était vous qui vous trouviez au volant de cette voiture… Ce matin, quand vous êtes venu à la boulangerie, vous avez provoqué quelque chose en moi… Vous êtes vraiment tel que je vous ai imaginé durant mon enfance et mon adolescence… Vous allez vous dire que je suis un peu fofolle… — Non, vous n'êtes pas fofolle… Pour le moment tout ce que je vois c'est que vous êtes très belle et que vous et moi allons bientôt avoir des ennuis parce que je vois un agent de police qui s'approche pour nous demander d'enlever nos voitures d'ici parce que le stationnement y est interdit.