Résumé de la 28e partie n Torkia fait part à Samir de ses craintes au sujet de la jeune femme de son père. Elle lui demande de la surveiller. Torkia reprit : Dès que tu auras remarqué, Samir, un petit changement dans son comportement, tu me fais signe. Ce sera le moment de faire attention. Ah ! mais je crois que tu auras du mal à la surveiller, tata Torkia parce que mon père voudra qu'elle reste à la maison… Elle ne sera plus sa secrétaire. C'est ce qu'il vous a dit ? Non, il ne nous a rien dit mais je l'ai souvent entendu dire à mes sœurs que lorsqu'une femme a la chance d'épouser un homme capable de subvenir seul aux besoins du foyer, il n'y a pas de raison pour qu'elle sorte travailler. Ah ! si ton père leur a parlé ainsi c'est qu'il l'enfermera à la maison… mais elle sortira pour faire le marché, pour s'acheter des vêtements…. C'est à ce moment-là qu'il faut avoir un œil sur elle, lâcha Samir. Et un œil bien grand, ajouta Torkia. Mounia qui avait entendu une bonne partie de la mise en garde de sa mère, lui dit : Maman, tu as terrorisé Samir. Il y a des femmes qui se tiennent tranquilles et qui ne commettent aucun délit bien qu'elles vivent dans le manque et le besoin à tous les niveaux. La femme de M.Mahmoud en fait peut-être partie. Je l'espère, ma fille, je l'espère…Mais je l'ai vue une fois…et crois-moi, son regard est loin d'être celui d'un ange ! Vous avez raison, Madame, admit Samir, son regard est vraiment loin d'être celui d'un ange ! Je l'ai remarqué aussi. Bien sûr, je n'invente rien….Et ce serait dommage que cette femme détruise tout ce que votre père a bâti si patiemment. Je lui dois beaucoup, c'est pourquoi je ne peux pas rester passive face à l'éventuelle nocivité de cette femme qui pour moi est vraiment une intruse… Je vous remercie, madame, maintenant, il faut que je parte… Nous ne vous retiendrons pas plus longtemps, M.Samir mais il fallait que vous sachiez que votre père est dans une mauvaise situation. Et il ne s'en doute même pas. C'est ce qui est le plus dangereux, opina Mounia. Oui, fit Samir en se retournant. Et il la vit le regardant en souriant. Elle était si belle, si séduisante que le jeune homme eut du mal à soutenir son regard. Il baissa alors les yeux, se leva pour partir et Mounia lui dit : N'oubliez pas vos croissants, M.Samir ! Oh ! Merci…merci… madame…. Ne m'appelez pas madame, je m'appelle Mounia… A suivre…