Résumé de la 36e partie n Samir soupçonne Mounia d'avoir volontairement freiné sec pour qu'il la heurte et qu'ils se retrouvent discutant en tête à tête. Mais leur discussion est de courte durée : un agent de police s'approche d'eux. Mounia répondit : — Oui, oui, je l'ai vu aussi… mais il faut qu'on se revoie dans un endroit plus tranquille et plus convenable …J'ai beaucoup de choses à vous dire mais surtout parce que je me sens très bien avec vous… — Merci, c'est très gentil…. — Non… Ce n'est pas de la gentillesse. C'est un sentiment que j'aurais du mal à vous expliquer … je vous téléphonerai… — Je vais vous donner mon numéro de portable… — Vous me le donnerez après. Maintenant, vous vous rendez à l'entreprise de votre père ? — Oui… Je le remplace pendant son absence… — C'est ce que je me disais… Je connais la ligne directe de son bureau… Je vous appellerai d'ici une heure ou deux. — D'accord. L'agent de police arriva et commença à sortir son calepin. Samir tenta de l'amadouer : — M.l'agent, je vous jure que si nous avons garé nos deux voitures c'était juste pour établir un constat. Finalement nous nous sommes aperçus que l'accident n'était pas méchant. — J'ai vu de loin votre petit accident…. je vous crois sans problème. Mais vous me croirez aussi si je vous dis que j'ai envie de voir vos papiers. Finalement les deux jeunes gens se séparèrent. Une fois seul dans sa voiture, Samir se remit à penser à Mounia et à se demander ce qu'elle voulait. Samir ne connaissait rien aux femmes. Quand il était étudiant, il avait connu Nadia. Ils sont sortis deux ou trois fois et ils étaient devenus inséparables. Samir, sans le savoir s'était retrouvé sous l'emprise de Nadia qui était possessive. Elle l'avait tellement étouffé qu'elle avait réussi à le convaincre que les autres femmes ne pouvaient s'intéresser à lui et que si, elle, elle le fréquentait c'était beaucoup plus par pitié que par amour. Alors qu'en réalité, aucune fille qu'il croisait n'était indifférente devant son charme. Mounia était tombée sous son charme mais il ignorait qu'il était capable d'un tel exploit : plaire à une femme aussi belle était vraiment loin de ses capacités. C'était sa conviction. En y réfléchissant, il comprit en tout cas que Mounia cherchait à lui dire que sa mère à elle, et son père étaient amants. Elle ignorait qu'il savait tout grâce à M. Sahnoun, le responsable financier de son père.