Résumé de la 109e partie n La pharmacienne raconte à Samir une histoire incroyable où il est question d'inceste entre l'épouse de son ex.mari et le neveu de celui-ci. - Ah ! Madame, je vous assure que si vous n'aviez pas attiré mon attention, j'aurais continué tout droit. Votre histoire est si insensée et si troublante…Et comment votre mari a-t-il su que sa femme le trompait avec son neveu ? Il les a vus ? - Non, d'abord, il a eu des soupçons. - Des soupçons ? J'imagine que ces soupçons ne sont pas venus comme ça, par hasard. - Effectivement…Il y a une cause…Mon neveu est un mordu des mots-croisés et des mots-fléchés. Il achète tous les jours deux ou trois journaux qui contiennent ces jeux. Et une fois, il a tout bêtement oublié un de ses journaux au salon de son oncle, c'est-à-dire mon mari. Celui-ci trouve le journal, le feuillète et trouve les grilles des mots croisés et des mots fléchées noircies. Comme il connaît la manie de son neveu et sa passion pour les femmes et le goût du risque, il a compris. Le reste était un jeu d'enfant. Il a fini par avoir une preuve concrète que sa femme et son neveu s'amusaient derrière son dos. - Oh ! Mon Dieu ! - Bon… M. Samir… Vous voyez ces deux bâtiments là-bas ? Vous empruntez la ruelle qui se trouve entre eux et nous sommes arrivés chez moi. - D'accord… Moins de dix minutes plus tard, Samir était dans l'appartement de Mme Fatiha. Celle-ci lui dit en minaudant: - Bon, M.Samir faites comme chez vous…Je vous ouvre toutes les portes, celles des chambres, de la cuisine, de la salle de bains et tout le reste. Moi, je vais me changer et vous préparer une tasse de café. - Oh ! Non, non, madame, ne vous dérangez pas… - Non, non, une tasse de café fera l'affaire. Samir commença par regarder le salon et son balcon. Il sortit de sa poche un calepin, un crayon et se mit à les reproduire sous forme de croquis. Puis, il se tint au milieu du couloir au bout duquel se trouvait la cuisine. Ce fut encore l'occasion de dessiner un autre croquis qu'il lia au premier. Puis il retourna au salon en se disant qu'il serait plus correct de ne pas entrer dans les autres chambres sans être accompagné de la maîtresse des lieux. En s'installant dans un des fauteuils du salon, il plongea sa main dans une des poches de sa veste en cuir et il fut tout content d'y trouver le décamètre avec lequel il travaillait. A suivre…