Le terrorisme s'est considérablement répandu ces derniers temps se nourrissant notamment de la confusion à nos frontières du Sud où un détachement de l'Armée nationale relevant du secteur opérationnel d'Adrar a mis en échec hier une tentative d'introduction d'une importante quantité d'armements et de munitions. Elle était dissimulée à l'intérieur d'une cache près des frontières, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Cette opération de qualité a permis de saisir un (01) lance missiles de type Strela, une (01) mitrailleuse 14,5 mm et une autre 12,7 mm, trois (03) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, deux (02) pistolets mitrailleurs de type (MAT-49), un (01) fusil semi-automatique et trois (03) fusils à répétition», souligne le MDN dans un communiqué. L'opération a permis également de saisir cinq obus de 82mm, 380 grenades défensive et offensive, 18 pots fumigènes, 7 774 balles de différents calibres, trois chargeurs pour munitions 7,82 mm et trois bandes à munitions de 14,5 et de 12,7 mm. La mise en échec de cette tentative criminelle d'introduction d'une importante quantité d'armement et de munitions confirme pour la énième fois la vigilance et la détermination des éléments de nos forces armées à faire face et déjouer toutes tentatives abjectes, et à la protection de nos frontières dans toutes les circonstances et à travers tout le territoire national. L'Armée nationale à, en effet, repoussé en 2015 plusieurs attaques terroristes aux proportions dangereuses grâce à la vigilance et aux moyens mis à sa disposition. La sécurisation des frontières, la collecte des renseignements utiles et le renforcement de ses capacités demeure la principales préoccupation de cette institution qui fait face à des groupes bien armés et équipés en moyens technologiques gagnant régulièrement de nouveaux espaces et occupant même des territoires entiers chez les pays voisins. La zone sahélienne, demeure particulièrement la plus touchée par ce phénomène transfrontalier, étant un terreau pour les groupes extrémistes, qui s'alimentent des situations en Libye, au Mali ou encore au Nigeria, et démontrent la cruauté à vouloir imposer la terreur pour asseoir leur dictat.