Bahreïn:manifestations anti-saoudiennes l La police à Bahreïn a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des groupes de manifestants qui protestaient contre l'exécution en Arabie saoudite, hier, du dignitaire religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr, ont rapporté des témoins. Aux cris de «mort aux Al-Saoud» (la dynastie au pouvoir en Arabie saoudite), les protestataires se sont heurtés à la police qui a levé des barrages et fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, ont ajouté les témoins, sans signaler de victimes. D'autres appels à manifester ont été lancés pour la soirée. Yémen-Violences : coalition arabe l La coalition arabe, luttant contre les rebelles chiites au Yémen, a annoncé, hier samedi, la fin du cessez-le-feu entré en vigueur le 15 décembre dernier mais violé quotidiennement depuis, alors que d'hypothétiques négociations de paix doivent reprendre à la mi-janvier. La trêve avait été décrétée par le gouvernement yéménite pour marquer le début des premiers pourparlers directs entre les parties en conflit, qui s'étaient tenus du 15 au 20 décembre dernier. Le cessez-le-feu avait ensuite été prorogé, mais des combats, des bombardements, des tirs de missiles et des raids aériens s'étaient poursuivis dans plusieurs régions du pays. La coalition sous commandement saoudien intervient depuis mars dernier au Yémen pour repousser des rebelles chiites Houthis, accusés de liens avec l'Iran. Inde-islamistes : attaque l Onze personnes, dont sept militaires, ont péri dans l'attaque d'une base aérienne de l'armée indienne proche du Pakistan, mettant à l'épreuve le fragile rapprochement entre New Delhi et Islamabad. L'armée a annoncé, hier samedi, avoir repris le contrôle du site 14 heures après le début de l'attaque contre sa base de Pathankot, dans l'Etat du Pendjab au nord de l'Inde. La police a annoncé la découverte des corps de quatre assaillants et déclaré en rechercher d'autres. Cette base d'une importance stratégique, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière pakistanaise, abrite des dizaines d'avions de combat.L'attaque survient une semaine après une visite surprise du Premier ministre indien au Pakistan, la première d'un chef de gouvernement indien en 11 ans. Rwanda-Etats-Unis : présidentielle l Les Etats-Unis se sont dit hier «profondément déçus» par la décision du président rwandais sortant Paul Kagame de briguer un troisième mandat et de potentiellement diriger le pays jusqu'en 2034. Washington et l'Union européenne ont exprimé à plusieurs reprises leur profonde inquiétude et appelé M. Kagame à quitter le pouvoir en 2017. «Avec cette décision, le président Kagame rate une occasion historique de renforcer et consolider les institutions démocratiques que le peuple rwandais s'est échiné à bâtir depuis plus de 20 ans», a déclaré, hier samedi, le porte-parole du département d'Etat américain, John Kirby, dans un communiqué. M. Kagame, 58 ans, avait annoncé, jeudi soir, qu'il se représenterait à la présidentielle en 2017, comme l'y autorise la nouvelle Constitution approuvée massivement.