Assurance n Le problème de la radiothérapie sera «définitivement» résolu en 2016 à travers l'ouverture de 13 centres anticancer (CAC), alors que d'autres centres vont être réceptionnés au cours de l'année… C'est la promesse que fait le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Un engagement qui devrait soulager un tant soit peu les malades qui ne savent plus à quel saint se vouer pour crier leur désespoir. Pour cet été (juillet), c'est le Centre anticancer (CAC) de Draâ Ben Khedda, à 10 km à l'ouest de Tizi Ouzou, annoncé récemment par les autorités locales qui est attendu. Ce projet de 140 lits, tant espéré par les patients, lancé en réalisation en 2011 et qui a connu des périodes d'arrêt pour des «problèmes administratifs» était à l'arrêt. Il a été relancé grâce notamment à la réévaluation de l'autorisation de programme qui est passée de 1,5 milliard de dinars à plus de 4,2 milliards de dinars. Sa mise en service permettra de soulager les cancéreux des wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès et Béjaïa et qui sont contraints de faire de longs déplacements, notamment vers Alger ou Bilda pour se faire soigner. L'entreprise portugaise Abrantina à qui a été confiée la réalisation de ce projet, sur lequel travaillent actuellement 150 ouvriers, «a achevé les travaux de coffrage et elle est en train de réaliser la bâche à eau et le local technique», avait indiqué à ce propos le directeur local de la santé de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH), Bouda Abdenacer. L'acquisition des équipements, une opération prise en charge par le ministère de tutelle pour un montant de un milliard de DA, «est en cours» avait ajouté le DSPRH. Pour l'heure, ce sont les politiques de rationalisation des dépenses qui ont touché divers secteurs qui inquiètent acteurs malades et familles. A ce sujet, les autorités se sont voulues rassurantes. Rassurant les malades et représentants d'associations activant dans le domaine, l'assistant du Pr. Zitouni, le Pr. Jean Paul Grangaud, qui intervenait dans un point de presse animé en marge d'une rencontre de sensibilisation sur le cancer de la prostate et de la vessie organisée par l'association El Fedjr d'aide aux malades atteints du cancer, a soutenu que le «Plan anticancer élaboré par le Pr. Zitouni sur demande du président de la République, n'est pas concerné par la politique de rationalisation des dépenses et que son application sera poursuivie sur le terrain à travers la réalisation d'hôpitaux et de centres spécialisés dans le traitement de tous les types de cancer à l'échelle nationale». Le Conseil ministériel qui a adopté ce plan a affirmé que «son application sera poursuivie», a-t-il ajouté, voyant en cette affirmation «un indice de non incidence de la politique d'austérité sur ce plan».