Enfance-protection l La loi sur l'enfance paraîtra «au mois de juillet prochain», a affirmé jeudi à M'sila, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem. Cette loi protègera l'enfance contre toutes les formes d'exploitation au sein de la famille ou dans la société, a souligné la ministre dans un point de presse qu'elle a animé au siège de la wilaya en marge de sa visite de travail à M'sila, ajoutant que l'objectif est de mettre en place un arsenal juridique qui garantira la répression de toutes les infractions susceptibles d'être commises contre les enfants. «L'enfance a besoin de ces lois qui permettent aussi la prise en charge effective des enfants handicapés dont 4 000 attendent toujours d'être pris en charge», a indiqué Mme Meslem. La ministre a également assuré qu'il sera procédé, avec le concours du ministère de l'Education nationale, à l'intégration des enfants souffrant de handicaps légers dans des classes normales au lieu de fréquenter les établissements spécialisés de son secteur. Prise en charge des réfugiés-Satisfécit de Benhabylès l L'Algérie a donné, à travers le Croissant-Rouge algérien (CRA), un exemple de prise en charge des réfugiés, a indiqué, hier à Tamanrasset, la présidente du CRA, Saïda Benhabylès. La démarche de l'Algérie dans ce cadre, qui s'est manifestée à travers les grands efforts déployés par les bénévoles du CRA dans la prise en charge des réfugiés, montre qu'elle a honoré toutes ses responsabilités envers cette frange vulnérable, a indiqué Benhabylès lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile locale. L'opération de rapatriement des ressortissants nigériens n'est pas une «expulsion», a-t-elle tenu à souligner en précisant que cette opération est intervenue à la demande des autorités nigériennes après avoir découvert l'existence de groupes criminels qui les (ressortissants) exploitent dans des actions criminelles diverses, d'où la demande de leur rapatriement. Santé-Radiologie-Congrès l Le renforcement de la formation de spécialistes en radiologie et imagerie médicale a été souligné, hier, par le président de la Société algérienne de radiologie et d'imagerie médicale (SARIM), Noureddine Bendib, qui a estimé que la formation de 72 spécialistes par an restait «insuffisante». Intervenant lors du 13e Congrès maghrébin de radiologie, M. Bendib a indiqué que le nombre de spécialistes (environ 72) en radiologie et en imagerie médicale, formés chaque année par les facultés de médecines, demeurait «insuffisant». «Même si le nombre total de ces spécialistes est important (1 000 spécialistes), par rapport aux pays voisins comme le Maroc et la Tunisie (600 spécialistes), il reste en deçà des besoins de la population dans ce domaine», a-t-il ajouté. Il a rappelé dans ce sens l'intérêt qu'accorde la Sarim à la formation, à la formation continue et à l'échange d'expériences et d'expertise notamment avec l'élite nationale établie à l'étranger.