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Au coin de la cheminée : Le berger qui ne mentait jamais
Publié dans Info Soir le 17 - 01 - 2016

Il était une fois, un homme qui possédait un grand troupeau. En prenait soin un berger qui avait la réputation de toujours dire la vérité.
Un jour que le berger était descendu de la montagne, son maître lui demanda :
– Comment se portent les vaches ?
– Les unes sont grasses, les autres efflanquées.
— Et le fier taureau ?
— Dodu et magnifique.
— Et le pâturage ?
— Bien vert par endroits et sec à d'autres.
— Et l'eau des ruisseaux ?
— Trouble ici et claire ailleurs.
Un jour, le fermier se rendit au pâturage. En chemin, il rencontra un de ses amis qui allait aussi voir son troupeau.
— Pourquoi appelle-t-on ton berger, «l'homme qui ne ment jamais»?
— Parce qu'il n'a jamais dit un seul mensonge.
— Moi, je lui en ferai dire un.
— C'est impossible.
— Que parions-nous ?
— La moitié de chacune de nos fermes.
— Pari conclu.
L'ami du fermier employa tous les moyens possibles pour faire mentir le berger. Un jour, il alla chasser dans un endroit que l'on pouvait observer du pâturage gardé par le berger qui ne mentait jamais. La nuit venue, son maître lui demanda devant son ami :
— Quelqu'un est-il allé chasser dans la montagne aujourd'hui ?
—  Je vais vous dire mon maître : là-bas, loin dans la prairie, j'ai vu un homme ou une femme monté sur un cheval ou sur une jument ; il avait une carabine ou un fusil et son chien ou sa chienne courait après un renard ou une renarde.
On approchait du jour où prenait fin le pari. Un matin, la fille de l'ami parieur, demoiselle de vingt ans fort jolie, monta à cheval et, sans rien dire à son père, se rendit au pâturage où était le berger.
La nuit tombée, la jeune fille revint et donna à son père le cœur du fier taureau, enveloppé dans des feuilles de fougère.
L'ami vint dire au fermier que son berger avait tué le fier taureau.
Le lendemain, le berger descendit de la montagne, planta son bâton dans le sol, posa dessus sa cape et son chapeau et lui dit :
— Bâton, tu es mon maître ; pose-moi des questions.
— Comment se portent les vaches ?
— Les uns sont grasses, les autres efflanquées.
— Et le fier taureau ?
— Il m'a chargé et j'ai dû le réduire au silence.
Il saisit son bâton, le planta plus loin et répéta ses questions.
Il arriva à la maison de son maître, pendit son sac à un clou et s'assit. On l'appela pour qu'il passe dans la salle où étaient réunis le fermier, son ami et quelques hommes. En leur présence, le maître demande :
— Comment se portent les vaches ?.
— Les unes sont grasses, les autres efflanquées.
— Et le fier taureau ?
Le berger laissa retomber sa tête sur sa poitrine sans répondre.
— Et le fier taureau ? demanda à nouveau le fermier.
Le berger releva la tête ; il dévisagea un à un les assistants et dit :
— Pour les beaux yeux d'une brune
Et un corps harmonieux, le fier taureau a perdu son cœur.
Son maître se leva d'un bond et s'écria :
— Bravo ! Vive mon garçon ! La vache qui mit au monde ce taureau en fera bien un nouveau.
Il le prit dans ses bras. Et l'ami de son maître lui donna sa fille en mariage.
Conte des Asturies


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