Au lendemain de la clôture de la 9e édition du Salon international du livre d?Alger qui s?est tenue du 8 au 18 septembre, le président du comité d?organisation, Abdelkader Khemri, a précisé, dans un communiqué, que les différents partenaires ont investi leurs efforts dans l?organisation du Salon afin de le réussir, d?où ce besoin de formuler le souci de restaurer ce rendez-vous culturel, devenu annuel et l?inscrire désormais dans l?agenda international. «Il serait vrai de dire que la mise en pratique de cette ambition a connu certaines difficultés. Cependant, plus qu?une obligation de résultat de terminer, forcément et à brève échéance, sur un événement culturel irréprochable, c?est le devoir d?y travailler pour y parvenir à terme raisonnable qui apparaît en première ligne. Ainsi, et du moins à ce niveau de la préoccupation, nous estimons avoir accompli un important effort et franchi une étape nettement significative», déclare M. Khemri. Effectivement, la réussite du Salon transparaît avec le nombre des exposants, mais également à travers les différentes animations culturelles qui ont été programmées en marge du Salon. Le Salon du livre d?Alger est en évolution, et «si l?on considère l?évolution de cet événement, on s?aperçoit que l?essentiel des arguments de la réussite sont sans prétention excessive, réunis», dans la mesure où il y a eu plus de participants cette année, soit 600 maisons d?éditions représentant 20 pays. De nouveaux pays, comme l?Iran, l?Irak, Oman et les USA, ont pris part à ce rendez-vous culturel. «Une réussite qu?on s?efforcera objectivement de situer dans son contexte et par rapport aux objectifs fixés», promet-il. «Le Salon d?Alger est-il définitivement entré dans l?agenda international du livre ? Nous pensons pouvoir répondre par l?affirmative. Nous espérons en tout cas que le 10e Sila nous donnera raison.», conclut-il confiant.