Résumé de la 148e partie n le cou caché par une minerve, Samir parle avec sa femme et sa belle-famille sans courir le moindre risque. Mais que t'est-il arrivé ? s'enquit Djaafar, le beau-père de Samir Un fou du volant m'est entré dedans avec son camion…C'était jeudi passé … Jeudi passé ? fit Nadia lorsque tu es parti d'ici ? Oui…Un accident très violent, le camion venait en sens inverse... j'ai donné un coup de volant pour lui échapper et je ne me rappelle plus comment il m'a touché…Je suis resté assommé quelques secondes …La voiture ce n'est pas moi qui l'ai arrêtée ; elle s'est arrêtée toute seule…Cela s'est passé tout près d'ici, sur le carrefour qui mène vers l'autoroute… Mais pourquoi n'as-tu pas téléphoné ? lui demanda Djaafar. Sur le moment, je n'avais rien senti…J'étais si heureux d'avoir échappé à la mort que je ne pensais qu'à une chose : rentrer et me reposer… Ce n'est qu'une fois arrivé à Alger que j'ai commencé à ressentir des douleurs au niveau du bras et du cou. C'est connu, opina Djaafar…il y a des douleurs qui ne se manifestent qu'un bon moment après le choc. Je suis donc parti à l'hôpital le plus près de la maison et j'ai été examiné par les quatre médecins de garde que j'ai trouvés aux urgences. Tu as fait des radios ? s'inquiéta Nadia… Oui… elles n'ont rien décelé de grave. Alhamdoullah ! Samir jubilait intérieurement. Sa mise en scène avait bien marché ! Ah ! finalement ça sert de voir les films policiers ! Djaafar, le père de Nadia, soupira : C'est Mahmoud, ton père, qui a dû être paniqué lorsque tu es rentré à la maison dans cet état. Mon père est absent… il est à Annaba…Un de ses amis est décédé et il est parti pour assister à son enterrement. Et comme son défunt ami a laissé des problèmes derrière lui, il est en train d'essayer de les régler. Ah ! Oui, ton père est ainsi fait. Il ne peut pas voir un problème sans tenter de le résoudre. Oui…C'est pourquoi, nous devrions rentrer tôt…Soraya est seule à la maison. Ah ! Non ! Vous allez d'abord, dîner, protesta la mère de Nadia… Non, non. Il faut que nous partions, insista Samir. J'ai eu une journée chargée… Tu es dans cet état et tu as travaillé ? s'écria Nadia mais tu es fou, Samir ! Ta santé passe avant tout. Mais je ne suis pas malade…J'ai juste eu quelques petits « bobos » ! Je ne vais tout de même pas rater des rendez-vous d'affaires importants à cause d'une fracture de bras et d'une petite entorse du cou…Si c'était ma jambe qui s'était cassée, je comprendrais… Je n'aurais pu ni conduire ni me déplacer…Mais là Dieu merci, il s'agit du moindre mal. A suivre