Consultations n Le secrétaire général de l'ONU est attendu le mois prochain en Algérie. Il sera question essentiellement, du Sahara occidental. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a, en tout cas, rappelé hier dimanche, la position constante de l'Algérie pour un règlement politique «juste et durable» qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. M. Messahel a réitéré également l'appui de l'Algérie aux efforts du secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel pour relancer le processus de règlement politique de la question du Sahara occidental. Il a situé la responsabilité «première et entière» des Nations unies dans le règlement définitif de ce conflit sur la base du respect du droit international et de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation. Le ministre a tout particulièrement insisté sur «le droit du peuple du Sahara occidental à s'exprimer librement sur le devenir de son territoire à travers un référendum d'autodétermination, tel que prévu par les résolutions pertinentes des Nations unies». Il a également appelé les Nations unies à «prendre en considération la position de l'Union africaine ainsi que celle, désormais, adoptée par les institutions de l'UE sur la question». Une déclaration qui intervient à quelques jours seulement de la visite du SG de l'ONU en Algérie prévue du 7 au 9 mars prochain. Une visite qui a été, d'ailleurs, abordée samedi dernier, lors de l'audience accordée par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross. «La question du Sahara occidental et les perspectives de son règlement ont été au centre des discussions, lesquelles ont également porté sur la préparation de la visite prévue du 7 au 9 mars prochain en Algérie du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. C'est une visite très «attendue» par tous les Sahraouis comme souligné par le chef de la délégation sahraouie aux négociations. «Il est important que l'ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l'occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu'il est important qu'elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l'entêtement du Maroc», a déclaré Khatri Addouh à l'APS. Le régime marocain craint cette visite, a-t-il indiqué, appelant la communauté internationale à assumer ses engagements à l'égard du peuple sahraoui et ses promesses faites en 1991, date de la signature, du cessez-le-feu avec le Maroc pour l'organisation d'un référendum sous les auspices de l'ONU. R.I. Agences «Le Sahara occidental et l'occupation marocaine» l C'est le thème d'une conférence organisée à l'Université espagnole de La Laguna (Canaries), en présence de plusieurs intellectuels, professeurs espagnols et de la communauté sahraouie en Espagne. La conférence a porté sur les souffrances du peuple du Sahara occidental et son droit à l'autodétermination et à l'indépendance garanti par tous les pactes et conventions internationales. Les intervenants ont affirmé que permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination est «le seul garant pour la paix et la stabilité dans la région». Les participants à la rencontre ont également exprimé leur profonde préoccupation face à l'«échec de la communauté internationale à trouver une solution à la cause sahraouie», appelant dans le même contexte à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental occupé dans le plus bref délai