Résumé de la 17e partie n Avant les fiançailles, Khaled entama des cours de management et de comptabilité. En quelques semaines, il a tellement progressé que Zoheir n'en revient pas. Zoheir lui avoua : - Petit frère, sincèrement je ne te comprends pas…Si tu avais fourni cet effort quand tu avais vingt ans, aujourd'hui, tu serais à la tête d'un grand cabinet fiscal. - Je sais, je sais…mais quand j'avais vingt ans, je ne connaissais pas Nabila… Et même si je la connaissais en ce temps-là, je n'aurais jamais eu l'intention de l'épouser : elle n'aurait que dix ans - Oui, je vois…En tout cas, je reconnais que si tu concrétises ce que tu es en train de projeter, tu auras compensé tout le temps que tu as dilapidé. Zoheir brûlait de demander à son frère comment il avait fait pour subjuguer Nabila et ses parents mais il n'osa pas, convaincu qu'il n'aurait pas de réponse. Le mieux serait d'ouvrir l'œil et qu'il découvre lui-même la vérité. Tout en espérant que ce jour-là, il ne sera pas trop tard. Quelque temps plus tard, arrivèrent les fiançailles de Nabila et Khaled. Comme l'avait prédit Malika, l'épouse de Zoheir, la cérémonie eut lieu dans l'immense salon de la villa des parents de la future mariée. M. Rabah était content de présenter à ses amis son futur gendre qu'il ne cessait d'affubler du titre d'expert comptable. Cela attira l'attention de nombreuses personnes qui lui demandèrent où se trouvait son cabinet fiscal pour faire appel éventuellement appel à ses services. Une question qui donna des sueurs froide à Zoheir lorsqu'il l'eut entendue mais qui fit, contre toute attente, sourire le beau Khaled avant de répondre : - J'ai été obligé de fermer mon cabinet parce que j'avais trop de problèmes avec les dossiers de certains clients. Aujourd'hui, je travaille dans une administration étatique…Vous savez, lorsqu'on travaille au cœur des institutions, on a plus de pouvoir que lorsqu'on est à son compte… - Ah ! Oui, c'est vrai, vous avez raison M. Khaled, s'exclama le gros gaillard avec qui il était en train de s'entretenir. Mais rassurez-vous….si j'ai un problème…je vous contacterai même si je n'ai pas vos coordonnées…Je n'ai qu'à m'adresser à M.Rabah qui m'indiquera où vous trouver. - M'rahba bik, khouya, M'rahba bik ! L'aisance avec laquelle Khaled embobinait et se débarrassait de ses interlocuteurs fascina Zoheir qui s'inquiéta. Il était en train de devenir un maître dans l'art du bluff et du mensonge. A suivre…