Résumé de la 26e partie n Khaled explique à Zoheir comment son épouse lui a demandé de prendre un congé d'une année pour être un bon mari. - Alors pour que nous vivions comme il se doit notre première année de vie commune, elle m'a fait prendre une année de mise en disponibilité. Et je lui ai fait croire récemment que j'ai voulu réintégrer mon poste mais on n'a pas voulu de moi… - Oh ! la ! la ! Elle va se dire que si on n'a pas voulu de toi c'est que tu es incompétent… - Ah ! Non, ne t'en fais pas pour moi…. J'ai prévu tous les scénarios possibles et les répliques adéquates pour y faire face. Je lui ai répondu qu'ils n'ont pas voulu de moi parce que mon intégrité et mon honnêteté les gênaient parce qu'ils ont de nombreuses malversations à se reprocher. Après un court silence, Zoheir dit à son jeune frère : - Khaled, je vais te dire ce que je pense. Cela risquera peut-être de te déplaire ou te blesser mais c'est pour ton bien… - Vas-y grand frère, je t'écoute, fit le cadet sur un ton sûr, presque arrogant. - Toute cette situation ne me dit rien de bon. Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais on a l'impression que c'est toi la femme et que Nabila est le mari. D'abord, tu vis chez elle. Ensuite, c'est elle qui travaille et c'est elle qui s'occupe de toi… - Oui, mais c'est dans son ventre que se trouve mon fils ! répliqua sèchement Khaled… - Crois-moi, si elle en avait la possibilité, elle se serait arrangée pour que ce sois-toi qui le portes ! - Oh ! Zoheir… Je suis ton jeune frère et tu me parles ainsi ? C'est la jalousie qui te fait parler… Tu es jaloux parce que ma femme est très belle et que je vis comme un roi sans avoir besoin de travailler. Tu es jaloux parce que j'ai une voiture qui coûte près de trois cents millions de centimes…. Tu es un faux jeton ! - Non… Je ne suis pas un faux jeton… J'ai peur pour toi et je veux que tu fasses attention. Tout cela cache quelque chose ! - Mais quoi, Zoheir ? - Si je le savais, je te l'aurais dit, petit frère. Tiens, autre chose… j'ai croisé la dernière fois ton beau-père en ville… Pour quelqu'un qui est malade et condamné par un cancer, il avait l'air plutôt en forme ! - Oh ! Tu sais, Zoheir, ce n'est pas la première fois que les médecins se trompent sur un diagnostic…. - Non… Tout cela ne me dit rien de bon, je te dis… Zoheir avait raison. La situation que vivait Khaled cachait un complot si diabolique que même Satan n'aurait jamais pu l'imaginer. Quand il le découvrira, il sera trop tard. A suivre…