Résumé de la 20e partie Après des heures d?entrevue avec Meg Anders, les enquêteurs décidèrent d?interroger Stephanie Brooks. Les policiers continuèrent leur enquête et découvrirent d?autres éléments à charge. Lynda Ann Healy connaissait un cousin de Bundy ; les témoins du lac Sammamish le reconnurent comme le «jeune homme étrange» au plâtre ; un vieil ami de Bundy vint expliquer qu?il avait vu des collants dans la boîte à gants de la voiture de Bundy ; Bundy avait passé pas mal de temps dans les montagnes Taylor, où les corps de certaines victimes avaient été découverts ; un de ses amis l?avait vu se promener avec un bras dans le plâtre alors qu?il ne s?était pas cassé le bras? Les preuves s?accumulaient, et pourtant Bundy continuait à clamer son innocence. Beaucoup de gens le crurent, dont sa mère et ses nouveaux amis de l'université de Salt Lake City. Carol DaRonch témoigne le 23 février 1976. Bundy est jugé pour sa tentative d?enlèvement sur Carol DaRonch. Il s?affale un peu sur sa chaise, détendu, le sourire aux lèvres, persuadé qu?il allait être déclaré innocent. Il pensait qu?il n?existait aucune preuve solide et directe contre lui. Mais lorsque Carol DaRonch vint témoigner, elle expliqua l?épreuve qu?elle avait subie 16 mois plus tôt avec beaucoup d?émotion. Lorsqu?on lui demanda si elle reconnaissait la personne qui l?avait agressée, elle se mit à pleurer et pointa un doigt vers Bundy. Tout le monde tourna instinctivement les yeux vers Bundy? qui fixait froidement Carol DaRonch du regard. Bundy affirma, quant à lui, qu?il n?avait jamais vu la jeune femme, mais il ne fut pas capable de fournir un alibi pour la soirée de l?agression. Le juge passa le week-end à réfléchir avant de rendre son verdict. Il déclara Bundy «coupable, sans doute possible, d?enlèvement aggravé». Bundy éclata en sanglots. Le juge demanda un examen psychiatrique avant d?exprimer sa sentence. Des psychologues examinèrent Bundy. Ils déclarèrent qu?il n?était ni psychotique (fou) ni névrosé, qu?il n?était pas victime d?une maladie du cerveau, n?était ni alcoolique ni drogué, ne souffrait pas d?amnésie et n?était pas «déviant sexuellement». Ils conclurent qu?il avait une grande dépendance (comme une drogue) envers les femmes et que cette dépendance était suspecte. Ils ajoutèrent qu?il avait peur d?être humilié dans ses relations avec les femmes et qu?il existait des «indications de colère cachée envers les femmes». (à suivre...)