Quelque 76 habitations, individuelles et collectives, et un CEM ont été endommagés suite à la secousse tellurique enregistrée hier dimanche à Tablat (Médéa), a indiqué ce lundi matin un bilan définitif de la Protection civile. La même source a fait état de l'effondrement total des murs de clôture de deux habitations individuelles, précisant que les dégâts matériels enregistrés ont été relevés à travers les communes de Mihoub, El-Azizia, Maghraoua, Mezghena et Guelb-El-Kebir. Le bilan des blessés est resté inchangé, d'après la même source, qui avait annoncé cinq blessés légers, dus essentiellement à la panique provoquée par la secousse téllurique. Sept personnes, qui étaient sous le choc, ont été prises en charge sur place par les éléments de la Protection civile, avant de les évacuer vers les structures sanitaires de la région. Une secousse tellurique d'une magnitude de 5 sur l'échelle de Richter a été enregistrée hier dimanche à 18h48 dans la wilaya de Médéa, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L'épicentre de la secousse a été localisé à 13 km à l'est de Tablat, a précisé la même source. Une secousse tellurique d'une magnitude 4,3 degré avait été ressentie pour rappel dans cette même région le 24 mars dernier, sans faire de dégât matériel ou humain. Frontière gréco-macédonienne : retour au calme l Le calme est revenu ce lundi matin dans le camp d'Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne, au lendemain d'une tentative de migrants de forcer la frontière repoussée par la Macédoine. Près de 300 migrants avaient dû recevoir des soins, après que des policiers macédoniens eurent fait usage de gaz lacrymogènes et, selon le gouvernement grec, de balles en plastique. Somalie : le journaliste commanditait l'assassinat de ses collègues Un journaliste somalien, rallié aux insurgés islamistes radicaux shebab et condamné à mort pour avoir organisé l'assassinat de cinq de ses collègues entre 2007 et 2010, a été passé par les armes ce lundi matin à l'aube, à l'académie de police de Mogadiscio. Plusieurs journalistes ont assisté à l'exécution de Hassan Hanafi et vu leur ancien collègue se débattre, obligeant la police à le ligoter au poteau. «Il avait confessé et été reconnu coupable d'avoir organisé les meurtres de plusieurs journalistes somaliens. Son exécution a eu lieu», a déclaré un haut responsable du tribunal militaire qui l'avait jugé. Hassan Hanafi avait été arrêté en août 2014 dans la capitale kényane Nairobi et extradé en Somalie à la fin de la même année. Samedi dernier, deux shebabs avaient déjà été passés par les armes à Mogadiscio, après avoir été reconnus coupables d'avoir assassiné une journaliste de la Télévision nationale fin 2015. La Somalie est un des pays les plus dangereux pour les professionnels des médias : 45 journalistes somaliens ont été assassinés dans le pays depuis 2007 et la montée en puissance des shebabs, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Reporters sans frontières (RSF) la place à la 172e place sur 180 pays dans son classement 2015 de la liberté de la presse. Les shebabs, en lutte contre le gouvernement somalien, mènent régulièrement des attaques contre des responsables gouvernementaux ou des journalistes. Pérou : des vêtements haut de gamme «fabriqués en prison» l A Lima, des détenus péruviens assurent la fabrication des vêtements d'une marque haut de gamme vendue notamment à New York et à Paris. Ils sont une trentaine de prisonniers dans deux centres pénitentiaires de Lima, San Pedro pour les hommes et Santa Monica pour les femmes, à confectionner ces chemises, vestes et pantalons au style «streetwear». Thomas Jacob, âgé de 29 ans et passé par une école de commerce à Paris, est à l'origine de ce projet de réinsertion de ces détenus par la couture. La marque qu'il a lancée s'appelle «Pieta». Il explique avoir eu «une révélation» en 2012 en accompagnant un ami qui donnait des cours de français dans la prison de San Pedro : «J'ai proposé aux autorités pénitentiaires de monter un atelier de confection de vêtements dans la prison en tant que projet professionnel», en faisant le pari que les détenus seraient intéressés par le fait de rentabiliser leur temps en prison. Un an plus tard, le projet aboutit à un produit «de haute qualité et compétitif» réalisé par les détenus, raconte le jeune entrepreneur. Lui se charge du design et les détenus de la confection des vêtements. «L'idée, c'est que tout soit fait en prison», souligne Thomas Jacob, tandis qu'un groupe de détenus présente la collection 2016, qui sera vendue sur internet. USA : ce que sera l'actualité avec Trump président l Le Boston Globe a publié sur son site une fausse Une datée du 9 avril 2017 et imaginant Donald Trump président, pour montrer ce que donnerait, selon le quotidien américain, l'application de sa vision «profondément dérangeante» de l'avenir des Etats-Unis. «Les expulsions vont commencer», «Les émeutes continuent», «Des soldats américains refusent l'ordre d'exécuter des familles de membres de l'EI» : les titres et les articles de cette Une cherchent à projeter ce que serait l'actualité avec l'homme d'affaires new-yorkais installé à la Maison-Blanche. Même si Ted Cruz vient de lui infliger plusieurs revers, Donald Trump reste nettement en tête dans la course à l'investiture républicaine. Dans les articles inventés de toutes pièces, le prestigieux quotidien cite Donald Trump qui, lors d'un discours, s'engage à expulser 11,3 millions d'immigrés clandestins sur deux ans, «si vite que vous en aurez la tête qui tourne». Un autre article évoque les conséquences de la création de droits de douane allant jusqu'à 45% sur les produits importés de Chine et 35% sur certains produits venus du Mexique. Dans le scénario imaginé par le Boston Globe, les marchés réagissent très mal à ces annonces et l'indice Dow Jones de la Bourse de New York perd plus d'un tiers de sa valeur en trois semaines. Cette fausse Une est accompa-gnée d'un vrai éditorial intitulé «Le parti républicain doit arrêter Trump», dont la vision de l'avenir des Etats-Unis est décrite comme «profondément dérangeante» et contraire aux valeurs essentielles de la nation. Canada : suicides en hausse chez les populations autochtones Le gouvernement canadien fait face une nouvelle fois à la multiplication des suicides dans les communautés autochtones avec la déclaration d'état d'urgence dans une toute petite communauté de l'Ontario au centre du pays. Le chef du village d'Attawapiskat, Bruce Shisheesh, a alerté sur la multiplication des tentatives de suicide dans sa réserve de 2 000 personnes, isolée dans le nord de l'Ontario. Selon lui, ce sont près d'une centaine de tentatives de suicide qui a été répertoriée sur les six derniers mois, avec une aggravation ces dernières semaines. En mars, dernier, ce sont 28 tentatives de suicide qui ont été signalées et 11 sur les 9 premiers jours d'avril, a indiqué ce responsable autochtone. Cette situation dramatique est aussi observée dans d'autres communautés autochtones. Il y a un mois, dans une réserve du peuple Cri, à 500 km au nord de Winnipeg, la chef adjointe de la réserve de Pimicikamak avait alerté le gouvernement après le suicide de cinq adolescents et d'une jeune mère de famille. Hier, dimanche, le Premier ministre Justin Trudeau a assuré que son gouvernement continuait de «chercher à améliorer les conditions de vie des autochtones». Le gouvernement a promis dans le budget fédéral une enveloppe de 8,4 milliards sur cinq ans pour améliorer les infrastructures sociales, le logement et l'éducation. Inde : enquête après l'explosion qui a tué plus de 100 personnes l L'enquête sur le feu d'artifice meurtrier vise les responsables d'un temple. La police a ouvert ce lundi matin une enquête pour homicide volontaire contre six personnes, dont trois responsables du temple du sud-ouest de l'Inde, où une explosion déclenchée par un feu d'artifice organisé illégalement a tué plus de 100 personnes. Des milliers de familles s'étaient massées pour assister à un spectacle dans la nuit de samedi à dimanche, à l'occasion de célébrations organisées dans un temple hindou. L'immense explosion qui a déclenché la catastrophe pourrait être due au tir d'une fusée dans le bâtiment où étaient entreposés les feux d'artifice en attente d'être tirés. Trois personnes ont succombé à leurs blessures dans la nuit de dimanche à lundi, portant le bilan à 109 morts, des centaines d'autres souffrant de graves brûlures. La police enquête pour déterminer qui a décidé de tirer ce feu d'artifice en dépit du refus des autorités du district. Six personnes sont visées, trois du comité (de direction) du temple, trois venant de l'entreprise chargée du feu d'artifice, a indiqué la police. L'enquête est notamment ouverte pour homicide volontaire, a-t-elle ajouté. Aucune des six personnes n'a été arrêtée, l'une étant à l'hôpital et les cinq autres encore recherchées. Par ailleurs cinq employés du temple ayant participé à l'organisation du feu d'artifice sont entendus par la police, mais aucune poursuite n'est engagée contre eux.