Près de 300 personnes, dont des immigrants illégaux, ont été interpellées lors d'une opération de la police survenue dans le quartier somalien à Nairobi suite à une violente manifestation, a-t-on indiqué lundi de source policière dans la capitale kenyane. L'opération, menée par des forces anti-émeutes accompagnées d'officiers de la brigade anti-terroriste, a eu lieu dimanche dans le quartier d'Eastleigh, où vivent de nombreux Somaliens et Kenyans d'origine somalie, a indiqué un haut responsable de la police kenyane. "Environ 300 personnes en situation irrégulière ou sans aucun titre de séjour ont été arrêtées, elles sont détenues dans plusieurs commissariats de la capitale", a-t-il précisé. Le chef de la police provinciale de Nairobi, Antony Kibuchi, a indiqué lundi soir que parmi les personnes détenues, figurent onze députés somaliens. "Jusqu'à présent, nous avons vérifié les documents de six députés (...) et ils seront relâchés. Les cinq autres n'ont pas les papiers requis et seront déferrés devant la justice pour séjour irrégulier dans le pays", a-t-il déclaré à des médias. L'opération policière, a-t-on précisé, a été menée dans le cadre de l'enquête sur une violente manifestation de jeunes vendredi dernier dans le centre-ville de Nairobi, en soutien à un imam jamaïcain en attente d'expulsion, Abdullah al-Faisal, toujours selon la même source. De violents affrontements avaient alors opposé les manifestants, en majorité d'origine somalienne, aux forces de l'ordre qui avaient ouvert le feu et ont par la suite assuré avoir riposté aux tirs d'émeutiers. Au moins cinq personnes ont été tuées, dont nombre par balles. La manifestation avait été interdite par le gouvernement, en raison notamment de la présence "d'éléments violents venus de l'étranger" et "d'individus sympathisants des shebab" (insurgés somaliens), selon le ministre kenyan de la Sécurité intérieure, George Saitoti. Près de 300 personnes, dont des immigrants illégaux, ont été interpellées lors d'une opération de la police survenue dans le quartier somalien à Nairobi suite à une violente manifestation, a-t-on indiqué lundi de source policière dans la capitale kenyane. L'opération, menée par des forces anti-émeutes accompagnées d'officiers de la brigade anti-terroriste, a eu lieu dimanche dans le quartier d'Eastleigh, où vivent de nombreux Somaliens et Kenyans d'origine somalie, a indiqué un haut responsable de la police kenyane. "Environ 300 personnes en situation irrégulière ou sans aucun titre de séjour ont été arrêtées, elles sont détenues dans plusieurs commissariats de la capitale", a-t-il précisé. Le chef de la police provinciale de Nairobi, Antony Kibuchi, a indiqué lundi soir que parmi les personnes détenues, figurent onze députés somaliens. "Jusqu'à présent, nous avons vérifié les documents de six députés (...) et ils seront relâchés. Les cinq autres n'ont pas les papiers requis et seront déferrés devant la justice pour séjour irrégulier dans le pays", a-t-il déclaré à des médias. L'opération policière, a-t-on précisé, a été menée dans le cadre de l'enquête sur une violente manifestation de jeunes vendredi dernier dans le centre-ville de Nairobi, en soutien à un imam jamaïcain en attente d'expulsion, Abdullah al-Faisal, toujours selon la même source. De violents affrontements avaient alors opposé les manifestants, en majorité d'origine somalienne, aux forces de l'ordre qui avaient ouvert le feu et ont par la suite assuré avoir riposté aux tirs d'émeutiers. Au moins cinq personnes ont été tuées, dont nombre par balles. La manifestation avait été interdite par le gouvernement, en raison notamment de la présence "d'éléments violents venus de l'étranger" et "d'individus sympathisants des shebab" (insurgés somaliens), selon le ministre kenyan de la Sécurité intérieure, George Saitoti.