Résumé de la 3e partie n Le jeune homme qui avait abordé H'niya semblait porté sur l'Histoire au point où la jeune fille le soupçonna d'être professeur d'Histoire. Le jeune homme répondit : - Non, je ne suis pas prof d'histoire, mais je m'intéresse beaucoup à l'histoire. Il paraît qu'on se connaît mieux lorsqu'on connaît le passé de l'humanité. A sa façon de parler, il ne pouvait être que quelqu'un de très bien, pensa la jeune fille. C'est-à-dire quelqu'un qui devait être médecin, architecte ou ingénieur. A en juger par l'aisance avec laquelle il avait engagé la conversation avec elle, il ne pouvait être qu'un habitué des contacts humains. Elle voulut lui demander quelle était sa profession mais elle n'osa pas, de peur qu'il la jugeât un peu trop entreprenante. - Moi je m'appelle Tahar, lui dit-il soudain. - Moi, H'niya. - H'niya ? C'est un joli prénom. - C'est peu usité surtout. - C'est pour cela qu'il est joli... il n'est pas commun, il n'est pas banal... il vous va très bien. Vous êtes une fille exceptionnelle et vous avez un prénom exceptionnel ! - Vous trouvez ? - Oui. Et je parie que vous avez aussi un métier exceptionnel. Je me trompe ? - Oui, mon métier n'a rien d'exceptionnel. Je suis professeur d'allemand dans un lycée. - Professeur d'allemand... mais c'est très bien ! - Et vous ? - Et moi, quoi ? - Que faites-vous dans la vie ? - Devinez. - Vous êtes enseignant ? -Non, répondit-il avec un sourire amusé. - Pharmacien ? - J'ai l'air d'un pharmacien ? - Euh... je ne sais pas... médecin alors ? - Oh ! Non... euh... tenez, votre amie arrive, elle est peut-être plus forte que vous en devinettes. - Oh, non ! Elle est aussi nulle que moi ! s'exclama-t-elle en se retournant. Karima jeta un coup d'œil respectueux vers le jeune homme. - Bonjour, monsieur. - Bonjour, mademoiselle. - Dis-moi Karima, à ton avis quel métier pourrait avoir Tahar ? - Pourquoi me poses-tu tout le temps des colles, H'niya ? Et puis pourquoi me poses-tu des questions qui sont destinées en réalité à quelqu'un d'autre ? En entendant cela, Tahar rit aux éclats. - Voilà qui est bien dit ! Cette réaction déplut quelque peu à H'niya qui crut déceler entre son amie et le jeune playboy quelque chose comme un soupçon de connivence. - Pour mettre un terme à une situation qui aurait été certainement passionnante sans Karima, H'niya regarda sa montre à quartz. - Il est 17 h 30, il est temps de rentrer. A suivre…