Résumé de la 5e partie Omar, qui croit qu'une djennia le poursuit, consulte un cheikh : celui-ci lui dit qu'il ne peut rien pour lui. C?est à lui de repousser l?être surnaturel et de rejeter sa demande en mariage. Son sommeil est agité mais il ne se passe rien de grave. Le matin, en se réveillant, Omar a la tête très lourde mais il est rassuré : la djennia ne l?a pas harcelé. Son père et ses frères, rassurés, partent au travail. «Tu devrais rester au lit et te reposer, dit sa mère. ? Je préfère sortir», dit-il. Mais il n?a pas fait quelques pas qu?il se met à crier : «Elle est là ! Elle est là !» Il se réfugie derrière sa mère, pleurant comme un enfant. «Non, non, je ne t'épouserai pas !» Il hurle de douleur, portant la main à la joue comme s'il avait reçu une violente gifle. «Elle m?a frappé ! hurle-t-il, elle m'a frappé ! Mais je ne l'épouserai jamais, jamais !» Et il s'écroule sur le sol, inconscient. Sa mère, Saliha, qui est seule à la maison, ne perd pas la tête. Elle le soulève péniblement et le traîne jusqu'à sa chambre. On frappe à la porte. Pourvu seulement que ce soit son mari ou l'un de ses fils. Mais c'est sa belle-s?ur Mériem qui habite non loin de là. «Que se passe-t-il ? demande-t-elle. ? Ce n'est rien, dit Saliha. ? J'ai entendu Omar crier ! ? Il a fait un cauchemar. ? Déjà, hier? ? Je te dis qu?il n?a rien», dit Saliha, qui lui ferme la porte au nez. Elle ne veut pas qu'on croie que son fils est possédé. Omar, lui, dort profondément et la malheureuse mère reste à son chevet, craignant à tout moment que son fils se lève et se mette à hurler. Omar se réveille une heure après. Il pousse un petit cri effrayé. «N?aie pas peur, dit sa mère, je suis là ! ? Elle est revenue ! dit-il. Elle m'a proposé de nouveau de l'épouser ! ? Je sais, et tu as refusé ! ? Oui, dit-il, mais elle a dit qu'elle reviendra et qu'elle ne me laissera pas tranquille tant que je n'aurai pas dit oui ! ? Courage, mon fils, elle finira par se lasser !» Elle lui prend la main et la serre fortement : «Je suis là pour t'aider !» Mais le soir même, alors qu'on s'apprêtait à dîner, Omar fait une autre crise. Son père et ses frères ont du mal à le maîtriser. «Je veux mourir, je veux mourir», pleure-t-il. (à suivre...)