Résumé de la 57e partie n Abdenour était dans son bureau parlant au téléphone avec Salah quand Zakia lui téléphone à son tour en lui tenant des propos inquiétants. - Il faut que tu viennes, Abdenour…sinon j'appelle la police… - Mais qui est venu, Zakia ? Des voleurs ? -Non…. ce ne sont pas des voleurs… c'est ta femme avec deux autres hommes et une autre femme. - C'est bien ma femme ou quelqu'un qui lui ressemble ? - C'est ta femme, Abdenour, j'en suis sûre ; je ne suis tout de même pas folle ! -Et ils sont entrés à la maison ? -Non… je n'ai pas ouvert la porte… elle est sur le palier avec les autres mais sa voix est si forte que je l'entends comme si elle était à l'intérieur. Elle n'arrête pas de m'accuser de t'avoir fait manger du «s'hour» pour t'épouser et faire main basse sur tous tes biens… Oh ! Ce qui me fait le plus mal c'est la sonnerie de la porte… Elle n'arrête pas de sonner et ça me rend folle. -Coupe l'électricité et va dans ta chambre…. J'arrive…. Avant de sortir de son bureau, Adenour appela plusieurs fois sa femme mais celle-ci ne veut pas lui répondre. Il appela ses deux fils mais aucun ne lui répondit non plus. Il appela alors Nacéra, sa fille, et celle-ci lui répondit dès que la première sonnerie eut retenti. - Bonjour, papa… - Où es-tu et où es ta mère ? - Moi, je suis à la maison… Quant à ma mère, je sais qu'elle est partie avec aâmmou Dahmane… mais ne me demande pas où ils sont partis parce que je ne le sais pas. En apprenant que son beau-frère qui lui devait dix ans de loyer faisait partie de ceux qui étaient partis terroriser sa femme chez elle, il se rappela lui avoir donné un ultimatum et que celui-ci avait expiré… Abdenour était si en colère qu'il tremblait… Arrivé au bas de l'immeuble où se trouvait son bureau, il se tint la tête : il était si perturbé qu'il ne se rappela pas où il avait garé sa voiture. Il vit passer un taxi vide et il l'arrêta. Dès qu'il se fut installé à l'avant, il se dit que c'était mieux ainsi.. S'il prenait sa voiture dans l'état où il était, il serait capable de commettre l'irréparable. Yahia Bedjaoui