Des sièges d'avion, des valises et des restes humains ont été repêchés hier, vendredi, au large des côtes égyptiennes, au lendemain du crash de l'avion Paris-Le Caire d'Egyptair, qui s'est abîmé en mer dans des circonstances toujours mystérieuses. Des médias américains ont fait état de la détection de fumées d'origine indéterminée dans la partie avant de l'appareil, peu avant le crash. Ces informations n'ont été ni confirmées ni démenties par les autorités égyptiennes. Les premiers débris de l'Airbus A320 ont été découverts à 290 kilomètres au nord d'Alexandrie par les avions et navires déployés par l'armée égyptienne. Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, a déclaré qu'«un membre humain, deux sièges et une ou plusieurs valises» avaient été découverts. EgyptAir a ensuite annoncé la découverte de «plus de débris, quelques effets personnels des passagers, des membres humains, des valises et des sièges de l'avion». Grâce aux premiers débris, les autorités espèrent comprendre pourquoi le vol MS804 a brusquement disparu des écrans des radars civils, alors qu'il survolait, sans problème apparent et dans un ciel clair, la Méditerranée orientale. C'est une véritable course contre la montre qui est engagée, puisque les enregistreurs de vol ou «boîtes noires» peuvent émettre leurs signaux pendant quelques semaines seulement. Suisse : 17 blessés dans une collision entre un train et un car l Dix-sept personnes ont été blessées lors d'une collision entre un train allemand et un car de touristes à un passage à niveau dans le centre de la Suisse, a rapporté ce samedi matin la police locale. Mexique : feu vert pour l'extradition d'«El Chapo» vers les Etats-Unis Longtemps hostile à cette idée, le Mexique a finalement donné son feu vert à l'extradition de Joaquin «El Chapo» Guzman vers les Etats-Unis, mais le baron de la drogue, qui avait humilié l'an dernier le gouvernement avec sa spectaculaire évasion, va faire appel. Le puissant chef du cartel de Sinaloa a été informé vendredi «des accords par lesquels le gouvernement du Mexique concède son extradition internationale au gouvernement des Etats-Unis» pour y être jugé, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Guzman s'était évadé de sa prison en juillet 2015 avant d'être repris en janvier dernier. Il est poursuivi au Texas et en Californie, notamment pour trafic de drogue et homicide, rappelle le ministère, qui souligne avoir obtenu des autorités américaines la garantie «que la peine de mort ne sera pas appliquée». Guzman «ne peut être mis à la disposition de l'ambassade des Etats-Unis avant ce délai de 30 jours», selon son avocat, qui a déjà lancé deux procédures pour bloquer les demandes d'extradition émises par les Etats-Unis. Ce n'est pas la première fois qu'un processus d'extradition est engagé à l'encontre d'un narcotrafiquant. Plusieurs leaders de gangs criminels, tels que Edgar Valdez Villareal alias «La Barbie», ou Alfredo Beltran Leyva, ont été extradés vers les Etats-Unis en 2014 et 2015. Philippines : un maire met à prix la tête des criminels l Le nouveau maire d'une grande ville des Philippines a annoncé hier, vendredi, qu'il proposerait une prime aux policiers qui tueraient les criminels, ce qui fait craindre aux défenseurs des droits de l'Homme des assassinats extrajudiciaires. Tomas Osmena, qui prendra ses fonctions le 30 juin comme premier magistrat de Cebu, grande ville du centre de l'archipel, a déclaré qu'il offrirait 50 000 pesos (950 euros) à tout policier pour tout meurtre de criminel et 5 000 pesos pour chaque criminel blessé. «Si vous abattez un criminel dans l'exercice de vos fonctions vous serez récompensés, aucune question ne sera posée. Je suis là pour aider la police, pas pour la poursuivre», a déclaré Osmena. «C'est mon but : faire peur aux criminels. S'ils veulent commettre des crimes, ils seront en guerre avec moi. Je ferai en sorte qu'il y ait des victimes». Comme on lui demandait si le fait d'offrir des primes n'était pas de nature à encourager les lynchages, il a répondu : «Je ne vais pas réprimer les justiciers.» Ces déclarations semblent aller dans le droit fil de la campagne controversée et sécuritaire de Rodrigo Duterte, qui lui a permis de remporter le 9 mai dernier une victoire écrasante à la présidentielle. Il a promis d'éradiquer la criminalité en six mois, en donnant carte blanche aux forces de sécurité pour tirer pour tuer. Il a affirmé que 100 000 personnes seraient tuées durant cette campagne de répression et que tant de cadavres seraient jetés dans la baie de Manille que les poissons allaient engraisser. USA : des tirs près de la Maison-Blanche l Un homme brandissant une arme à feu, dont il n'a pas fait usage, a été blessé hier, vendredi, par un agent des services de protection de la Maison-Blanche, après avoir refusé d'obtempérer, ont indiqué les forces de l'ordre. «Aujourd'hui, vers 15H06 (19H06 GMT), un homme adulte portant une arme à feu s'est approché d'un point de contrôle du périmètre» de sécurité de la Maison- Blanche, a expliqué le Secret Service, chargé notamment de la protection du président américain, après l'incident. A la suite de plusieurs directives orales lui demandant de s'arrêter et de lâcher son arme, l'homme a été blessé par balle par un agent du Secret Service, puis interpellé. Il a par la suite été transporté à l'hôpital, a ajouté la même source. Le service des urgences de la capitale américaine avait tweeté plus tôt qu'une personne «grièvement blessée» avait été transportée à l'hôpital. La police avait rapidement indiqué que la Maison-Blanche avait dû être bouclée après des tirs à proximité. Une demi-heure après le déclenchement de l'alerte, le confinement a été levé. Le président Barack Obama était alors absent. Il avait quitté quelques heures auparavant les bâtiments de l'Exécutif pour aller jouer au golf au sud-est de la capitale. Mais le vice-président, Joe Biden, se trouvait à la Maison-Blanche et a été placé en lieu sûr au moment de l'incident. Inde : 30 morts dans deux accidents de la route l Trente personnes ont trouvé la mort dans deux accidents de la route dans l'Etat indien d'Himachal Pradesh, dans l'Himalaya, a annoncé la police ce samedi matin. Une jeep surchargée est tombée dans une gorge de quelque 300 mètres de profondeur, tuant 13 personnes dans le district de Kinnaur, à 200 kilomètres à l'est de la capitale de l'Etat, Shimla. Tard hier, vendredi, un minibus est tombé dans une gorge montagneuse, tuant 17 personnes et faisant 23 blessés dans le district de Chamba. L'Inde a l'un des plus forts taux de mortalité sur les routes, avec plus de 200 000 morts chaque année, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des experts attribuent ce grand nombre d'accidents au mauvais état des routes, à des véhicules mal entretenus et à l'imprudence des conducteurs. Au début du mois, 14 personnes avaient été tuées dans un accident de minibus, dans le nord-est de l'Inde. Ouganda : vingt villageois enlevés l Vingt villageois ont été enlevés par des hommes armés dans le nord de l'Ouganda, a annoncé vendredi la police ougandaise, craignant que ces civils aient été capturés par une milice du voisin sud-soudanais en guerre. Cette attaque, inhabituelle, s'est déroulée mardi dernier à l'aube, dans le district de Yumbe, dans la région du West Nile, frontalière du Soudan du Sud. «La police a appris que 20 civils avaient été enlevés par les membres présumés d'une milice sud-soudanaise», a déclaré un responsable policier local. Il n'a pas expliqué pourquoi la police soupçonnait des rebelles sud-soudanais d'être les auteurs de ce rapt, mais il a précisé que les forces de sécurité ougandaises travaillaient de concert avec leurs homologues sud-soudanaises sur ce dossier. «Le groupe responsable de cet enlèvement en paiera le prix et les otages seront secourus», a-t-il promis. Le Soudan du Sud a plongé dans une guerre civile meurtrière et dévastatrice en décembre 2013. Le chef rebelle, Riek Machar, a toutefois regagné la capitale, Juba, en avril dernier dans le cadre d'un accord de paix, devenant le vice-président et formant un gouvernement d'unité nationale avec le président Salva Kiir. Mais les combats se poursuivent dans diverses parties du pays, alimentés par des milices aux agendas souvent locaux et qui ne s'estiment pas tenues par l'accord de paix.