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Elle est la mémoire d'un peuple et le témoin de son passé / La culture : une marque de fabrique
Publié dans Info Soir le 23 - 05 - 2016

Importance n La culture est la griffe d'un peuple, le label d'une nation, qui la singularise et qui la rend unique. Un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire et donc appelé à être oublié et à disparaître.
On dit que la culture est ce qui nous reste après avoir tout oublié. Ce qui est valable pour un individu l'est autant pour une nation, un peuple ou une collectivité. Mais on rétorque souvent à quoi sert cette culture sinon à embellir nos bibliothèques ou à meubler nos musées. Erreur : Elle est le repère, le curseur qui nous sépare des autres strates qui constituent l'essentiel de l'humanité. La culture est notre marque de fabrique, la griffe d'un peuple, le label d'une nation qui la singularise et qui la rend unique. Un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire et donc appelé à être oublié et à disparaître. Des exemples concrets corroborent ce que nous avançons.
Les Etrusques, par exemple, ont régné en Italie pendant plus de 100 ans, et comme ils n'ont laissé aucune trace de leur passage, nous ignorons tout aujourd'hui de leur civilisation. Tout ce que nous savons est qu'ils venaient de Grèce et que leur oncle leur avait prédit de rester 100 ans en Italie.
Pourtant, des peuples plus anciens ont légué à l'humanité des trésors inestimables, comme les Egyptiens du temps des pharaons. Grâce à des repères qu'ils ont laissés, à leur art, à leur culture et à leur génie de la guerre et de la construction, nous savons à peu près tout de leur vie quotidienne, de leur technologie primaire, de leurs croyances et les divinités auxquelles ils étaient attachés. Qu'ont-ils laissé aux générations qui leur ont succédé ?
Des sépultures incroyables construites comme des palais par leurs dirigeants, agrémentées d'or, de bijoux, d'émeraudes et souvent de saphirs et qui renseignent sur la puissance et la prospérité de la classe dirigeante. Le musée du Caire regroupe d'ailleurs l'immense majorité des objets déterrés sur le site de la Vallée du Nil. Il fait rentrer au Trésor public, grâce aux touristes du monde entier qui viennent le visiter, des centaines de milliers de dollars par an.
Les fouilles entreprises dans cette région d'Egypte font travailler directement et indirectement des centaines de familles. En fait, un pan entier de la société égyptienne est employé dans le tourisme culturel avec ce que cela suppose comme moyens de transports aériens et routiers, infrastructures hôtelières et de restauration, sans compter les guides et les interprètes.


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