De nouvelles pluies annoncées pour ce jeudi, laissent craindre une aggravation des crues exceptionnelles en France, où une personne est décédée, alors que les inondations qui touchent également l'Autriche ont aussi fait quatre morts en Allemagne. Le corps d'une femme de 86 ans flottant dans son pavillon inondé à Souppes-sur-Loing (centre), en raison d'une crue exceptionnelle a été retrouvé hier soir. Plus de 500 pompiers, policiers et gendarmes étaient toujours à l'œuvre dans la soirée pour mettre à l'abri les riverains de ce département. «Ça fait 60 ans que j'habite ici, je n'ai jamais vu ça», commentait, éberluée, Sylvette Gounaud. Environ 200 personnes ont été évacuées du centre de cette ville de Seine-et-Marne, envahi par les eaux débordantes du Loing, un affluent de la Seine. Les niveaux atteints lors de la crue de 1910 (4,25 m) ont été dépassés. Près de 10 000 foyers étaient privés d'électricité dans les trois départements du Loiret, de la Seine-et-Marne et des Yvelines, selon Enedis (anciennement ERDF), qui a déployé plusieurs centaines de techniciens et des dizaines de groupes électrogènes. Trois victimes allemandes, dont l'âge et le sexe ne sont pas connus, ont été découvertes par des plongeurs dans une habitation inondée de Simbach am Inn, bourgade bavaroise de 10 000 habitants. Le corps sans vie d'une femme a ensuite été retrouvé dans un cours d'eau de la commune voisine de Julbach, accroché à un tronc d'arbre, a précisé la police. Indonésie : séisme de 6,5 l Un séisme de magnitude 6,5 a eu lieu au large de l'île indonésienne de Sumatra aujourd'hui, jeudi, a annoncé l'Institut américain d'études géologiques USGS. Le séisme s'est produit à 5h56 locales (22h56 GMT mercredi), à une profondeur d'environ 50 kilomètres, à quelque 140 kilomètres de la ville de Padang, a précisé l' USGS. Aucune victime ni dégâts n'étaient signalés dans un premier temps. USA : nouveaux documents embarrassants pour Trump et son «université» Des ex-employés dénonçant une fraude, des techniques de vente controversées : la justice américaine a publié de nouveaux documents embarrassants sur l'«université» fondée par Donald Trump en 2004 qui lui vaut aujourd'hui des poursuites pour «tromperie». Les plus gênants émanent d'anciens employés de cette structure à but lucratif qui a fermé ses portes en 2010 et pourrait conduire le probable candidat républicain à la Maison-Blanche devant les tribunaux. «Alors que l'Université Trump prétendait vouloir aider ses clients à gagner de l'argent dans l'immobilier, l'Université Trump ne pensait en réalité qu'à vendre les séminaires les plus coûteux possibles», écrit Ronald Schnackenberg dans une déposition écrite. Cet ex-directeur des ventes de l'Université Trump explique avoir démissionné en 2007 face aux pratiques «trompeuses, frauduleuses et malhonnêtes», faisant écho aux plaintes collectives déposées par d'anciens «étudiants» qui assurent avoir été floués. Un autre ancien employé, Jason Nicholas, admet lui que les séminaires étaient dispensés par des gens «non qualifiés qui se faisaient passer pour ‘des bras droits' de Donald Trump». «C'était une façade, un mensonge total», dit-il dans sa déposition. La justice a également publié des manuels détaillant les techniques de vente visant à pousser d'éventuels clients à débourser jusqu'à 35 000 dollars pour des formations censées livrer les secrets de la fortune de Donald Trump. Russie : un vaste réseau de hackers piratait des banques l Un vaste réseau de hackers russes qui pirataient banques et administrations publiques a été démantelé par les services secrets et la police, a indiqué hier mercredi, le ministère russe de l'Intérieur, annonçant l'arrestation d'une cinquantaine de personnes dans le pays. Selon les autorités russes, qui ont procédé à 86 perquisitions dans une quinzaine de régions du pays, les hackers avaient infligé depuis 2015 des pertes de plus de trois milliards de roubles, soit plus de 40 millions d'euros, à des clients des banques. La police ajoute avoir toutefois empêché des pertes possibles d'un montant de 2,7 milliards de roubles. Les hackers infectaient des ordinateurs en réseau pour ensuite lancer des attaques contre des «instituts financiers et de crédit, contre des administrations publiques, pour les voler», selon le ministère qui a annoncé l'ouverture d'une enquête pour «crime en bande organisée». Les hackers russes sont particulièrement redoutés en raison de leurs compétences et de la complexité de leurs attaques. En 2015, l'éditeur d'antivirus russe Kaspersky Lab avait révélé que des hackers avaient infiltré une vingtaine de banques, allant jusqu'à reprogrammer des distributeurs qui se sont mis à cracher des billets en pleine nuit. New York : un détenu battu «comme un animal» l Le procureur a réclamé hier mercredi, la condamnation de neuf surveillants de la prison de Rikers Island, à New York, accusés d'avoir sauvagement agressé un détenu en 2012, affirmant que la victime présumée avait été battue «comme un animal». «C'est un crime horrible, c'est brutal, c'est sauvage. Ils l'ont traité comme un animal», a lancé l'assistant du procureur du district du Bronx, Lawrence Piergrossi, au cours d'observations qui ont duré trois heures. Les neufs surveillants sont accusés d'avoir voulu faire un exemple de Jahmal Lightfoot, un détenu âgé de 27 ans à l'époque, en lui assénant une pluie de coups après l'avoir immobilisé, le 11 juillet 2012. Ils auraient ensuite, selon l'accusation, cherché à présenter l'accusé comme l'agresseur, affirmant qu'il avait tenté de leur porter des coups de rasoir. L'incident présumé a valu, entre autres, au détenu une fracture sur chaque orbite. Durant son audition, qui a duré cinq jours, Jahmal Lightfoot a détaillé les circonstances de son agression présumée. «Chaque fois que j'essayais d'ouvrir les yeux, je me prenais un coup de pied ou de poing», avait-il expliqué, a rappelé l'assistant du procureur. Rikers Island est un établissement gigantesque, situé sur une île au nord du district du Queens et qui abrite un peu moins de 10 000 détenus. Il y règne une violence endémique. Los Angeles / Drame dans un campus l Un homme en a abattu un autre avant de se suicider hier mercredi, sur le campus de la célèbre université Ucla de Los Angeles qui a été bouclé pendant deux heures, nouvel exemple de la violence par armes à feu qui ronge les Etats-Unis. L'incident s'est produit vers 10h du matin (17h GMT). Les deux victimes ont été retrouvées avec des blessures par balles dans un bureau sur le campus de l'université Ucla, a indiqué le chef de la police de Los Angeles (LAPD), Charlie Beck. Selon des médias, l'homme qui a tiré était un étudiant qui a tué un professeur avant de retourner l'arme contre lui. De nombreux étudiants ont exprimé leurs condoléances sur les réseaux sociaux envers le professeur, William Scott Klug, enseignant en ingénierie mécanique et aérospatiale. Il semblerait que le tueur soit un étudiant diplômé. Au moins trois coups de feu ont été tirés et un pistolet a été trouvé sur les lieux de l'incident, dans le Boelter Hall, où se trouve l'école d'ingénierie du vaste et verdoyant campus. D'autres ont témoigné après coup s'être cachés dans les toilettes, ou s'être barricadés dans leurs classes après avoir reçu un message d'alerte de l'université. Une école élémentaire du quartier a été également placée en confinement «par précaution». Japon : ils abandonnent leur enfant sur la route l Des militaires ont été appelés en renfort pour passer au peigne fin, aujourd'hui jeudi, une vaste zone de l'île montagneuse de Hokkaido (nord) à la recherche d'un garçon de sept ans, porté disparu depuis six jours. Environ 70 soldats des forces d'auto-défense, nom de l'armée japonaise, ont rejoint les 120 pompiers, policiers et bénévoles mobilisés pour retrouver Yamato Tanooka, que ses parents ont dit avoir abandonné en bord de route, samedi, pour le punir. Ils ont affirmé l'avoir fait descendre de leur voiture sur une route montagneuse, excédés par son mauvais comportement, avant de retourner rapidement sur les lieux et de constater son absence. Equipés de technologie GPS, les militaires en tenue de camouflage ratissent les épaisses forêts au pied du mont Komagadake, qui s'élève à une altitude de 1 131 mètres, selon un porte-parole de l'armée. Les secouristes n'ont, pour l'heure, trouvé aucune trace du passage de l'enfant au sein d'une région réputée pour la présence d'ours sauvages. «Les effectifs sont divisés en quatre équipes et forment des rangs serrés, de manière à ne rien rater au cours des recherches», a confié Manabu Takehara, porte-parole de l'unité militaire mobilisée, tout en se disant sceptique. «La zone est couverte d'une épaisse forêt, peu accessible», a-t-il expliqué. «Il est difficile d'imaginer qu'un enfant ait pu s'y aventurer». Les opérations se concentraient sur une zone longeant la route où Yamato a disparu. «Nous avons déjà ratissé cet endroit mais nous l'examinons à nouveau», a ajouté le militaire.