Résumé de la 94e partie n Incroyable ! Le jeune médecin a deviné que le père de Nacéra n'a pas divorcé uniquement à cause du plat de couscous. Nacéra regarda le jeune médecin avec interrogation : - Comment savez-vous que ce couscous qui a été refusé à mon père est en fait la énième humiliation que ma mère lui fait subir ? - Parce que j'ai vécu, il y a une dizaine d'années, le même problème avec mes parents mais dans le sens contraire. - Dans le sens contraire ? C'est-à-dire ? - C'est-à-dire que c'est ma mère qui a piqué une très grosse colère et demandé le divorce… C'était pour quelque chose de banal… mes parents sont tous les deux médecins. Ils voulaient passer une quinzaine de jours de vacances à l'étranger mais ils n'étaient pas arrivés à se mettre d'accord sur la destination. Mon père voulait partir en Grèce et ma mère rêvait de l'Italie. Sans écouter ma mère, mon père a acheté deux billets pour Athènes… Dès que ma mère a su que mon père avait voulu imposer son choix en la mettant devant le fait accompli, elle a piqué une colère incroyable… Elle s'était mise à hurler, à casser la vaisselle, à déchirer les rideaux de la maison, elle a même frappé la télé avec une chaise… Et pour finir, elle a demandé à mon père d'entamer une procédure de divorce sinon c'était elle qui l'entamerait. Comme mon père lui avait répondu qu'il tenait à elle et qu'il n'était pas question qu'ils détruisent 20 ans de vie commune pour si peu elle s'est mise à parler. Elle a énuméré alors toutes les humiliations que mon père lui avait fait subir pendant 20 ans… Avant de conclure que cette histoire de voyage à l'étranger n'était que l'humiliation de trop qu'elle ne pouvait pas supporter. - Oui, c'est vrai… parce que si quelqu'un me dit qu'un homme et une femme ont divorcé parce qu'ils ne s'étaient pas mis d'accord sur le lieu où ils passeraient leurs vacances, je ne le croirais pas… - Voilà ! Il en est de même pour moi ; j'ai du mal à croire que ton père a divorcé uniquement à cause du plat de couscous… - Oui… c'est juste ! Ma mère a fait voir à mon pauvre père des vertes et des pas mûres… A suivre...