Un vent féminin souffle sur le paysage politique du Royaume-Uni qui aura bientôt une femme à sa tête, tandis qu'en Ecosse, au pays de Galles ou en Irlande du Nord des femmes sont déjà aux manettes des principales formations politiques. Dans la compétition qui se joue pour succéder au chef du Parti conservateur et Premier ministre, David Cameron, démissionnaire après le vote des Britanniques pour le Brexit, il y a une certitude depuis jeudi dernier : son successeur sera une «successeuse», et deviendra ainsi la deuxième Premier ministre du pays après Margaret Thatcher. Les militants doivent en effet choisir entre la ministre de l'Intérieur Theresa May et la secrétaire d'Etat à l'Energie Andrea Leadsom, arrivées finalistes face à trois candidats. En Ecosse, Nicola Sturgeon (Parti national écossais) est la patronne du gouvernement régional depuis novembre 2014 tandis que Ruth Davidson y dirige le Parti conservateur régional et Kezia Dugdale le Parti travailliste. En Irlande du Nord, c'est aussi une femme qui dirige le gouvernement régional depuis le début de l'année tandis qu'au pays de Galles, le Plaid Cymru, l'une des principales formations politique de la région, est dirigé par Leanne Wood depuis 2012. "Tout ceci montre que les barrières qui pouvaient exister vers l'accession aux plus hautes fonctions ont complètement disparu". Evoquant l'émergence d'une "féminocratie" dans son pays, une journaliste de l'Evening Standard fait le parallèle avec l'ascension de Hillary Clinton aux Etats-Unis et les succès d'Angela Merkel en Allemagne. Mascara : 3e secousse tellurique en moins d'une semaine l Une secousse tellurique de magnitude 3,1 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistrée ce samedi matin à 00h54 dans la wilaya de Mascara. L'épicentre de cette secousse a été localisé à 09 km au nord-ouest d'El Bordj. Il s'agit de la troisième secousse après celles enregistrées jeudi et lundi derniers et qui étaient respectivement de magnitudes 3,2 et de 3,4 degrés. Mexique : un sifflet pour dénoncer le harcèlement sexuel Entre janvier 2014 et juin 2015, 274 meurtres de femmes ont été commis à Mexico, selon l'Observatoire citoyen du féminicide. Et sur l'année 2015, 1.800 agressions sexuelles dans un espace public ont été dénoncées, dont 24% dans le métro, selon une enquête officielle. Le nombre réel d'agressions pourrait être bien plus élevé car beaucoup de victimes n'osent pas les rapporter. Ce problème "est lié à la structure de sociétés où on établit que les femmes ont moins de valeur". Consciente du problème, la municipalité a déjà créé des wagons réservés aux femmes mais dans certaines stations et aux heures de pointe, les agresseurs parviennent toujours à se faufiler. Devant cette situation, le maire Miguel Angel Mancera, a annoncé un programme de distribution gratuite de sifflets pour faire fuir les agresseurs. Outre les wagons réservés aux femmes et les sifflets, la ville de Mexico a appliqué une autre mesure pour lutter contre ce fléau: la distribution de gilets roses aux agents du métro de sexe féminin, qui sont ainsi plus facilement identifiables par des femmes souhaitant dénoncer un agresseur. Elle a aussi créé des flottes de taxis de cette couleur, conduits par des femmes. "Dans quel monde vivons-nous pour avoir à séparer les femmes des hommes afin qu'ils ne les agressent pas?" se désole toutefois la directrice de l'ONG Catholiques pour le droit à décider. Au Mexique, "sept femmes sont victimes de meurtre tous les jours". Londres : elle divorce d'un milliardaire et obtient 53 millions de livres l Une ancienne mannequin qui réclamait 196 millions de livres à son ex-mari, un milliardaire saoudien, dans le cadre de leur divorce, a obtenu hier vendredi d'un tribunal britannique 53 millions de livres (62 millions d'euros). Les avocats de la plaignante, l'Américaine Christina Estrada, âgée de 54 ans, ont indiqué que l'accord portait sur un montant total de 75 millions de livres, incluant la valeur de ses biens actuels. Mme Estrada, qui poursuivait le Cheikh Walid Juffali, 61 ans, devant un tribunal londonien en arguant qu'il était résident permanent de la capitale britannique, s'est félicitée de la décision de justice. "Je suis tout à fait consciente que la vie trépidante que Walid et moi avons vécu était incroyablement rare et privilégiée. Et je comprends complètement la façon dont cela peut être perçu", a-t-elle déclaré. Devant la cour qui l'interrogeait sur ses besoins, elle avait déclaré: "j'étais une top model internationale. J'ai vécu cette vie. Je suis habituée à ça". Elle demandait notamment 60 millions de livres pour sa résidence londonienne, 4,4 millions pour une maison de campagne à Henley-on-Thames et 495.000 livres pour ses cinq voitures. Son budget vestimentaire inclut des dépenses annuelles de 40.000 livres pour ses manteaux de fourrures, 109.000 livres pour ses robes haute couture et 21.000 livres pour ses chaussures. Le Cheikh Walid Juffali souffre d'un cancer en phase terminale. Il a divorcé de Mme Estrada, selon la loi islamique et sans qu'elle le sache afin d'épouser une mannequin libanaise de 25 ans en 2012. Indonésie : un embouteillage de 20 km a duré... 3 jours l Douze personnes ont trouvé la mort dans un embouteillage de 20 km qui a duré trois jours en Indonésie, bloquant des milliers de vacanciers, ont rapporté les autorités hier vendredi. L'embouteillage monstre qui s'est produit à une sortie d'autoroute à Brebes, une ville située sur l'île de Java, était si terrible que les Indonésiens l'ont surnommé "Brexit", pour "Brebes exit". Tous les ans, les routes d'Indonésie, le pays musulman le plus peuplé au monde, sont pleines à craquer à la fin du mois de Ramadan, lorsque des millions de personnes se rendent dans les villages pour célébrer l'Aïd. "En ce qui concerne cette affaire de Brexit, il y a eu un total de 12 victimes sur les trois jours", a expliqué le ministre des Transports. Le ministre a précisé que plusieurs des victimes étaient des personnes âgées, et que d'autres sont mortes de fatigue ou d'autres complications médicales. Les médias locaux ont également rapporté qu'un enfant d'un an était décédé des suites d'un empoisonnement causé par les émanations des véhicules. Plus de 400 automobilistes incluant ceux du "Brexit" sont morts sur les routes indonésiennes durant la période des fêtes cette année, selon le ministre. La présence de vendeurs à la sauvette et de marchés bondés près de la sortie d'autoroute ont aggravé la situation. Il a également expliqué qu'il n'avait "pas de solution" pour résoudre ce problème, causé notamment par la présence à cet endroit d'une station service et des véhicules qui y font la queue, provoquant un rétrécissement de la chaussée. Burundi : des collégiens en prison pour avoir abîmé des photos du Président l Au moins 17 élèves de 16 à 25 ans, accusés d'avoir abîmé des photos du président Pierre Nkurunziza, sont en prison au Burundi, certains depuis plus d'un mois, en attendant leur procès pour outrage au chef d'état, a indiqué hier vendredi une association d'aide à l'enfance. "Aujourd'hui, nous avons malheureusement encore quelque 17 élèves de collèges et lycées qui sont incarcérés dans plusieurs prisons à travers le pays, pour des gribouillages sur des photos du président dans des manuels scolaires", a annoncé l'association. Sept de ces élèves des classes de 8e à la 10e sont détenus à la prison de Muramvya au centre du pays, six dans la prison de Rumonge (sud) et quatre dans celle de Muyinga (est). Au plus fort de la crise liée à ces gribouillages, "on a eu autour de 44 élèves qui étaient en prison", poursuit l'association. "Nous leur avons donné des avocats, on a plaidé pour eux et montré que ce n'était pas les vrais auteurs de ces gribouillages car il n'y avait pas de preuves contre eux", a expliqué un activiste burundais. Recensés pour la première fois dans le sud de Bujumbura fin mai, dernier, ces détournements de la photo du président s'étaient répandus très rapidement à travers les écoles de tout le pays. Dans certains livres, les yeux du président avaient été troués. Dans d'autres, sa photo avait été gribouillée, ou des propos insultants à son égard avaient été inscrits. USA : le «robot tueur» dans la police l Le choix de la police de Dallas d'envoyer un robot télécommandé pour tuer l'homme suspecté d'avoir abattu plusieurs policiers marque une première pour les forces de l'ordre américaines. A l'aube hier vendredi, un sniper suspecté d'avoir tiré sur des policiers et retranché depuis des heures dans un bâtiment est finalement tué par un robot télécommandé, utilisé pour faire détoner une bombe. Ce robot est conçu pour contrer un large éventail de menaces, dont des véhicules piégés. "C'est la première fois qu'un robot est utilisé de cette façon par la police". Dans l'armée américaine, les robots terrestres transforment le visage de la guerre depuis plusieurs années déjà. Ils sont notamment capables de récupérer et désactiver une charge explosive, à l'aide d'un bras téléguidé par des soldats restés à l'abri du danger. Ils semblent voués à être désormais de plus en plus employés par les forces de l'ordre. Des chercheurs de l'université de Floride travaillent depuis quelques temps déjà sur le développement de "Telebot", comparé dans certains articles au célèbre "Robocop" imaginé au cinéma. Le "robot tueur" de Dallas, signe en somme une avancée des machines dans la police qui fait face à une semaine sanglante depuis mardi denier. Deux Noirs abattus par la police, en Louisiane mardi dernier et dans le Minnesota mercredi, une vague de manifestations à travers le pays, et pendant l'une d'elles à Dallas, au moins un tireur tue cinq policiers.