Nigeria : attaque déjouée l L'armée nigériane a déclaré, ce mardi matin, avoir déjoué un projet d'attaque de Boko Haram près de Maiduguri, berceau du groupe islamiste dans le Nord-Est du pays, tuant cinq insurgés. Les soldats, aidés de miliciens civils, «ont réussi à déjouer une tentative des terroristes de Boko Haram contre la communauté (village) de Yauri dans la périphérie de la ville de Maiduguri, dans l'Etat de Borno», a déclaré le porte-parole de l'armée, dans un communiqué. Lors de l'opération une cache d'armes et de munitions a été découverte. Maiduguri est le berceau de l'insurrection du groupe Boko Haram lancée il y a sept ans et qui a fait quelque 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009. Syrie : attaque d'un hélicoptère l Cinq soldats russes ont été tués, hier lundi, lorsque leur hélicoptère a été abattu dans le nord-ouest de la Syrie dans l'attaque la plus sanglante contre eux depuis le début de l'intervention militaire de Moscou en septembre 2015. Le ministère russe de la Défense a annoncé que l'hélicoptère abattu transportait deux officiers et trois membres d'équipage. Le Kremlin a annoncé peu après la mort des cinq passagers. «Il s'agit d'un acte terroriste», a affirmé le porte-parole du ministère russe de la Défense Sergei Rudskoy. Selon lui, l'hélicoptère a été abattu «à partir du sol dans une région contrôlée par le Front al-Nosra et -l'opposition modérée- qui s'est jointe à lui" Irak : corruption l Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a ordonné, hier lundi, une enquête sur des accusations de corruption lancées par son ministre de la Défense contre le président du Parlement et des députés irakiens. Selon un communiqué de son bureau, M. Abadi a demandé à l'organe anti-corruption d'ouvrir une enquête sur les allégations de corruption portées contre le président du Parlement Salim al-Joubouri et des députés par le ministre de la Défense Khaled al-Obeidi. Ce dernier les a accusés lors d'une séance parlementaire houleuse d'être «impliqués dans des affaires de corruption et de vouloir faire voter des contrats d'armements douteux», ce que le président du Parlement a catégoriquement démenti. Yémen : rejet d'un accord de paix l La délégation du gouvernement yéménite aux négociations de paix a quitté, hier lundi, le Koweït où se déroulent les pourparlers après le rejet par les rebelles chiites Houthis d'une proposition de l'ONU. «Ce qui a été présenté par l'envoyé (de l'ONU) n'était autre que des idées pour une solution au volet sécuritaire, sujet (qui prête) à débat comme d'autres propositions», a souligné un communiqué de la délégation des rebelles diffusé par leur agence de presse. Pour eux, tout accord de paix doit prévoir un président consensuel et un gouvernement d'union nationale avant toute entente sur des arrangements militaires et de sécurité. L'émissaire de l'ONU a indiqué que le départ de la délégation gouvernementale ne signifiait pas son retrait des négociations et affirmé qu'il allait avoir d'intenses discussions avec la délégation des Houthis et leurs alliés.