Liberté de culte : rapport américain l « Le rapport américain qui salue les efforts de l'Algérie en matière de respect de la pratique religieuse et la liberté de culte est positif dans tous ses aspects », a déclaré hier à la presse le ministre des Affaires religieuses et des waqfs au terme d'une rencontre d'orientation en direction des membres de la mission du Hadj (pèlerinage), soulignant que ce rapport "ne fait porter à l'Etat algérien aucune responsabilité dans la discrimination entre les religions mais met en exergue sa contribution effective et sérieuse à la consécration de la modération à travers sa collaboration et son ouverture sur les autres religions et doctrines ». M. Mohamed Aissa a salué également le rôle du secrétariat d'Etat américain qui œuvre , selon lui, à "améliorer ses rapports à ce sujet" précisant que "les lacunes contenues dans le rapport émanent principalement d'une incompréhension de la culture du peuple algérien qui garde encore en mémoire que le christianisme est lié au colonialisme et le judaïsme au sionisme en allusion à la cause palestinienne". Le ministre a ajouté que "le changement de mentalités nécessite du temps et l'Algérie ne peut être jugée en raison de la culture de son peuple». Bâtiment : vers la mise en place d'un "crédit vert" l Un projet de "crédit vert" destiné au financement de l'efficacité énergétique dans le bâtiment est en cours de discussion entre les banques et l'Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue), a appris l'APS auprès du DG de cet organisme. "Nous voudrions que les banques acceptent de travailler avec l'Aprue dans le cadre d'un mécanisme innovant dédié au financement du surcoût lié à l'efficacité énergétique", souligne M. Mohamed Salah Bouzriba. En effet, l'intégration de l'efficacité énergétique dans un projet de construction génère un coût supplémentaire de 15 à 20% de son coût initial. Actuellement, le marché de l'efficacité énergétique dans le bâtiment souffre de manque de financements en raison de l'absence d'une offre bancaire dans ce domaine. Un particulier ou une entreprise souhaitant construire (maison, siège social...) ou réhabiliter une ancienne bâtisse en intégrant l'efficacité énergétique ne peuvent le faire que sur fonds propres. Les banques justifient souvent leur réticence par la difficulté d'évaluer la rentabilité de ce type de projets qui constituent un créneau embryonnaire en Algérie. Finances-réserves de change : prévisions l Le niveau des réserves de change à fin 2018 sera "nettement supérieur" à celui des 60 milliards de dollars avancé récemment par la Banque mondiale (BM), notamment en raison des effets de la consolidation budgétaire sur ces réserves, a assuré dimanche la Banque d'Algérie. "Le niveau des réserves à fin 2018 sera nettement supérieur à celui annoncé par la BM, notamment en raison des effets de la consolidation budgétaire et de l'impact de celle-ci sur les comptes extérieurs et corrélativement des réserves de change", a souligné la Banque d'Algérie dans un communiqué transmis à l'APS en réaction au rapport publié par l'institution financière internationale sur la région Mena. "Le rapport de la Banque Mondiale (BM) sur la région Mena situant le montant des réserves de change de l'Algérie, à l'horizon 2018, à 60 milliards de dollars paraît quelque peu alarmiste et ne reposant pas sur des hypothèses probantes", a indiqué la Banque centrale algérienne. Selon la même source, ce montant projeté à fin 2018 "est donné sans aucune autre précision sur les principales hypothèses sur lesquelles se fondent les économistes pour établir ce type de projection".