Constat n Trente (30) cas de rage ont été enregistrés dans cette wilaya durant le premier semestre de l'année en cours, a indiqué, hier mercredi, l'inspecteur vétérinaire. Le même responsable, qui intervenait au cours d'une journée d'étude sur la rage canine, orga-nisée au centre culturel Aïssat Idir de la ville, à l'occasion de la célébration de la Journée mon-diale de lutte contre la rage, a précisé que ces cas, dont un a été transmis à l'homme, ont été enregistrés parmi le cheptel et les chiens. Le conférencier est revenu sur le cas d'un jeune décédé en juillet dernier des suites d'une morsure d'un chien enragé, pour assurer que la victime ne s'est pas prise «sérieusement et à temps», insistant sur l'importance de la prévention contre cette infection mortelle. Le vétérinaire a également mis l'accent sur l'importance de la sensibilisation sur les dangers de la rage, qui a pour cible les enfants en général. La rage tue annuellement 60 000 personnes à travers le monde, selon les statistiques présentées par le même responsable, qui a affirmé que 95% des cas sont enregistrés suite à des morsures de chiens enragés. Tous les moyens nécessaires pour l'élimination de cette maladie mortelle sont disponibles, a assuré le même responsable, qui a insisté sur l'importance d'une prise en charge urgente et en temps réel des cas signalés. Mohamed Rédha El Waham a insisté aussi, au cours de cette journée d'étude portant sur «La rage : une éducation et une vaccination», sur l'importance des campagnes de sensibilisation et de vaccinations pour une meilleure protection des populations. Il a également appelé à éliminer les chiens errants, qui représentent un risque réel menaçant la santé publique. Cinquante pour cent (50%) des cas de morsure ou griffure ne sont pas orientés vers les hôpitaux pour les besoins de soins, a révélé la même source, qui est revenue sur l'importance d'une prise en charge urgente en cas de rage, considérée comme une maladie infectieuse d'origine virale, mortelle une fois que les symptômes cliniques apparaissent. De son côté, le docteur Mohamed Tahar Aïssani a insisté sur l'importance de l'application de mesures simples, comme la désinfection immédiate des plaies pour remédier à une maladie complexe menaçant la vie des populations. Une campagne de vaccination pour prévenir la rage a été lancée depuis mardi par l'Inspection vétérinaire de Skikda et devra se poursuivre jusqu'à jeudi à travers différentes communes de la wilaya.