Le commissaire du Salon international du livre d'Alger (Sila), Hamidou Messaoudi, a indiqué jeudi à Alger que le comité de lecture de la 21e édition du Salon (Sila 2016, 26 octobre-05 novembre) avait jusqu'à présent émis des réserves sur 131 titres d'éditeurs arabes, précisant que le budget de cette manifestation culturelle s'élevait à 100 millions de dinars. Le comité de lecture, indépendant du Sila et composé de représentants de plusieurs départements ministériels, a pour mission d'émettre des réserves sur toute publication faisant par exemple l'apologie du terrorisme ou incitant à la division ou portant atteinte à l'Algérie, a affirmé le responsable. Concernant le budget de la manifestation, M. Messaoudi a indiqué qu'il était de 100 millions de dinars «soit en baisse de 50% par rapport à celui de l'édition précédente». Le commissaire du Sila a annoncé la participation de 963 éditeurs à cette 21e édition, dont le thème est «Le livre, contact permanent». 50 pays seront présents à la 21e édition du Sila, a ajouté le commissaire de la manifestation, précisant que 5 parmi ces pays, à savoir l'Inde, la Grèce, le Danemark, la Russie et le Canada marqueront leur première participation. Une vingtaine de maisons d'édition arabes ont été exclues cette année du Sila pour n'avoir pas respecté le règlement intérieur de la manifestation lors de son édition de 2015, notamment pour ce qui est de l'interdiction de la vente en gros, a-t-il encore fait savoir. Pour ce qui est du report, au mois de décembre, de la remise du prix «Assia Djebbar» du Sila, décerné par l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), M. Messaoudi a laissé entendre que le report a été décidé sans consultation ni coordination avec l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) partenaire dans l'organisation du prix. Lors de la 21e édition du Sila un hommage sera rendu à l'homme d'Etat algérien, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, le défunt Boualem Bessaieh, décédé fin juillet dernier, et à nombre d'hommes de lettres algériens et arabes, à l'instar de Tahar Djaout et Naguib Mahfoud.