Rendez-vous n Le Sila a connu, jeudi et vendredi, un afflux appréciable du public. En parcourant les allées des stands notamment algériens, force est de constater que les éditeurs proposent aux lecteurs de nouvelles parutions. C'est ainsi que l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag) propose de nouvelles publications. On peut citer, à titre d'exemple, «Les femmes de Casanova» du romancier Waciny Laredj, paru en langue arabe, ou encore «Histoire politique de l'Algérie 1954-1984» de l'écrivain Abdelkader Yefsah. Il y a aussi lieu de citer «Sagesse du terroir», «Sagesse et conte du terroir» de Lounes Benredjal, et «Mémoire d'un militant de la cause nationale au crépuscule de sa vie» de Boumazouza Mouhand Ouali. Ainsi, les amateurs des bons feuillets trouveront au stand de l'Enag un rayonnage bien achalandé, un catalogue très diversifié, allant de la littérature à l'histoire, en passant par le parascolaire, le droit, l'économie, les livres universitaires... Au stand de l'Enag comme dans les autres stands, on peut constater une affluence favorable. Du côté des éditions Alpha qui sont fidèles à ce rendez-vous qui célèbre l'édition dans sa diversité comme dans sa différence, le visiteur peut tomber sur de nouveaux titres tels «Oran et ses hommes célèbres» de Fatéma Bekhaï, «La Roqya de Cervantès» d'Ahmed Benzelikha. Dans «la Roqya de Cervantès», l'auteur a imaginé une fiction, dont le personnage principal, Braham, se substitue à l'écrivain espagnol, à force d'en rêver, d'en être instruit par une voix dans ses rêves au point de s'en sentir redevable et missionnaire pour ressusciter l'intellectuel captif d'Alger... Il finit même par parler l'espagnol en se présentant en tant que Cervantès. La mémoire de nouveau est convoquée pour dire ce qu'Alger a pu séduire et captiver... D'autres livres figurent dans le catalogue d'Alpha éditions. On peut alors citer «La peinture algérienne, les fondateurs» et «La peinture algérienne, abstraction avant-garde» du critique plastique Ali El-Hadj Tahar. «Ibn Rushd le médecin» de Mahmoud Aroua, qui a reçu le Prix Charles-Portoli 2015 de l'Académie des sciences, lettres et arts de Marseille. On peut également citer «Messali Hadj et Ferhat Abbas, deux immenses figures du nationalisme algérien» de Youcef Dris. Ou encore «Cheminement» de Brahim Merdoukh et «Amar Belkhodja, l'arpenteur de la mémoire» de Khadidja Belkhodja. D'un stand à l'autre, il y en a un qui a attiré l'attention dès le premier jour du Sila, voire l'intérêt des visiteurs. C'est celui des Etats-Unis d'Amérique. Effectivement, en ce premier jour d'ouverture (jeudi), les jeunes, pour la plupart des étudiants, ont pris d'assaut le stand des USA. Tous semblaient intéressés par des études dans le pays de l'Oncle Sam. On les voyait remplir des formulaires via des ordinateurs mis à leur disposition.