Il s'agit notamment de « Les femmes de Casanova » du romancier Waciny Laredj, paru en langue arabe, ou encore de « Histoire politique de l'Algérie 1954-1984 » de l'écrivain Abdelkader Yefsah. Deux ouvrages « Sagesse du terroir », « Sagesse et conte du terroir » de Lounes Benredjal, et « Mémoire d'un militant de la cause nationale au crépuscule de sa vie » de Boumazouza Mouhand Ouali, figurent au rang des nouveautés. Et la liste est longue. Le visiteur du stand de l'Enag trouvera juste à l'entrée toutes les nouvelles publications bien achalandées sur des tables pour faciliter la tâche aux lecteurs en quête de nouveautés. La littérature, le roman, l'histoire, le parascolaire, le droit, l'économie, le poème, les livres universitaires, les témoignages sont mis en évidence, séparément. En ce premier jour d'ouverture du salon au public, le stand de l'Enag a enregistré une affluence un peu timide et les visiteurs ne se bousculaient pas comme à l'accoutumée tout comme pour les autres stands, hormis celui des USA, fréquenté par des jeunes intéressés par des études dans ce pays. Ils remplissaient des formulaires via des ordinateurs mis à leur disposition. « Il faut attendre les prochains jours, nous sommes juste au début de l'évènement », a indiqué Fodil Nacer, chef de service commercial à l'Enag. Les quelques ventes enregistrées en ce premier jour ont concerné « un peu de tout mais ce sont surtout le roman et le livre universitaire qui ont été les plus vendus », a-t-il fait savoir. Dans la collection « Universalia », on retrouve toute la littérature française et russe de Dostoievski. Et parmi les anciennes collections (il y a de cela 25 ans), il est des romans dont les prix sont restés les mêmes (coûtant entre 40 et 100 DA) le livre de poche. Parmi les écrivains désignés jeudi dernier pour des ventes-dédicaces Lounes Benredjal et Abdelhamid Bourayou. Cette vente n'a pas eu lieu malgré la présence de ce dernier. Et pour cause : les visiteurs n'étaient pas nombreux ce jour-là au niveau de ce stand. Bourayou Abdelhamid, enseignant universitaire de littérature arabe, a publié une dizaine d'ouvrages sur le patrimoine algérien et la méthodologie de l'analyse des textes (sémiotique). Autrement dit, il s'agit de la relation entre le conte et l'histoire. L'intérêt de l'écrivain pour le conte populaire dialectal découle de sa fonction d'abord. C'est un module qu'il enseigne à ses étudiants et ensuite il est toujours intéressant, selon lui, de faire connaître le conte populaire algérien, son sens et sa signification à travers les époques. « Pourquoi ils content, qu'est-ce qu'ils content, et quels types de contes ? Réalistes, récits, dessins, récits épiques », explique-t-il. Le parcours littéraire de l'écrivain d'expression arabe date des années 70. Il publie également ses écrits dans une revue du Moyen-Orient sur la même thématique.