Déclaration n Le discours religieux s'est nettement amélioré grâce aux programmes de formation initiés par le ministère, selon Mohamed Aïssa. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a relevé que son département avait procédé à l'actualisation du système de formation et de qualification des imams et cadres du secteur des affaires religieuses à travers 14 instituts de formation et la création d'une nouvelle spécialité universitaire consacrée à l'Imamat (LMD), ainsi que d'autres pour une ouverture sur les différentes sciences. La dynamique de la formation se poursuit pour la qualification des cadres religieux à travers des stages et l'organisation de rencontres tout au longs de l'année en vue de relever le niveau des imams et du discours religieux conformément au "référent religieux national de manière à traiter des questions de la société et à unifier les rang", a ajouté jeudi denier Mohamed Aïssa. Admettant des "carences" en dépit de l'évolution du discours religieux tant au niveau des mosquées que de la part des imams et de la capacité des derniers à faire face aux sectes étrangères à l'Islam, le ministre a estimé qu'il reste beaucoup de travail à accomplir. Il a annoncé dans ce sens l'organisation prochaine d'une journée d'étude sur le discours religieux. A une question sur les sectes et les idées subversives étrangères à l'islam, Mohamed Aïssa a indiqué que le ministère a pour mission de "préserver l'unité religieuse de la société en préservant le réfèrent religieux national, prônant la modération à travers les programmes de formation et l'amélioration du niveau des cadres religieux et des imams". "Notre religion est cohérente car authentique et fondée sur la modération et le juste milieu". Elle "s'inspire de l'héritage de nos écoles, universités et zaouïas", a-t-il souligné, avant de valoriser le rôle des zaouias dans la protection du référent religieux et de l'Islam authentique. En sus de campagnes de sensibilisation contre ces idées destructrices, tous ces phénomènes étrangers à la société algérienne "font l'objet de veille de la part des inspecteurs au niveau des directions locales et des imams, a-t-il dit. Concernant le renouvellement des licences aux bénévoles au niveau des mosquées de la République, le ministre a rappelé que les conseils scientifiques "procèdent actuellement à une révision de ces licences". Il a affirmé que les mosquées de la République "fonctionnent selon un réfèrent unifié depuis la réintégration des mosquées au parc national en 1999" soulignant que toute prêche dans les mosquées doit faire l'objet d'une autorisation du ministère. S'agissant des mesures prises pour lever le gel des activités des associations à caractère religieux, le ministre a rappelé que ses services avaient étudié la question et "soumis le projet de loi au secrétariat général du gouvernement".