Résumé de la 21e partie n Peu avant son exécution, le couple Jacques Fourez et Elise Dewit négociait l'achat d'un terrain dans les Ardennes alors que leur société affichait un passif de 400 000 euros... Avec quel argent ? Celui de la cassette des ballets roses qu'ils possédaient et qui aurait fini par causer leur mort ? Les époux Szymuzik : des informations parlent d'une implication de la Mafia italienne dans les homicides d'Anderlues. Les enquêteurs soupçonnèrent les bijoutiers d'avoir été impliqués dans un trafic d'or et de pierres précieuses entre la Belgique et l'Italie. Le frère du bijoutier abattu soupçonna quant à lui un racket... Parmi les pistes exploitées, celle de Patrick Haemers : une caissière du Delhaize d'Alost l'aurait reconnu en repérage le jour de l'attaque. On trouva chez lui des armes dérobées à l'ingénieur de la FN Juan Mendez, ainsi que des masques de carnaval similaires à ceux des tueurs. Des témoins déclarèrent l'avoir aperçu à de multiples reprises à l'auberge des Trois Canards gérée par Van Camp. Une victime des tueries, David Van De Steen, âgé de neuf ans lors de l'attaque d'Alost en 1985, le reconnut plusieurs années après les tueries comme l'homme qui avait abattu son père, sa mère et sa sœur. Haemers s'est suicidé en détention après avoir toujours nié la moindre implication dans les tueries. Autre piste : Bruno Van Deuren. En 1988, une bijouterie bruxelloise fut attaquée par deux hommes armés de fusils à pompe et au visage caché par un masque de carnaval. Ils prirent ensuite la fuite à bord d'une VW Golf GTI. Un modus-operandi similaire à celui des tueurs malgré une exception notable : les braqueurs ne firent pas usage de leurs armes. Un gangster fut rapidement arrêté. Le second fut identifié comme Bruno Van Deuren. L'intéressé fut retrouvé peu après, torturé et exécuté d'une balle dans la nuque, dans un parc d'Ostende. Après l'attaque de l'armurerie Dekaize en septembre 1982, un informateur avait impliqué Van Deuren, dit «le Gitan». En 1987, alors en détention, Van Deuren avoua devant le directeur de prison et une assistante sociale sa participation à l'attaque de l'armurerie Dekaize. Il ne fut pas pris au sérieux. La mort de Van Deuren est demeurée inexpliquée. Tué car il en savait trop sur les tueurs ? A suivre