Brésil : justice l- Fragilisé par de graves accusations de corruption, le président brésilien Michel Temer affronte à partir d'aujourd'hui un procès à haut risque, avec la reprise d'un jugement du Tribunal supérieur électoral (TSE) qui pourrait le chasser du pouvoir. Les sept juges du TSE peuvent en effet décider d'annuler purement et simplement le scrutin présidentiel de 2014 qui avait vu l'élection de Dilma Rousseff à la présidence et M. Temer à la vice-présidence. En cas d'invalidation de l'élection de 2014, la cour devra déterminer si M. Temer abandonne le pouvoir immédiatement ou s'il peut rester au palais de Planalto, dans la capitale Brasilia, jusqu'à l'épuisement des recours devant ce même TSE et la Cour suprême. Afghanistan-Talibans ultimatum - Le président afghan Ashraf Ghani a lancé un ultimatum aux talibans ce mardi, les appelant à saisir la «dernière chance» pour la paix, sous peine de «conséquences», à l'occasion d'un sommet multinational se tenant à Kaboul après une semaine particulièrement violente. «Nous offrons une chance à la paix, mais ce n'est pas une offre illimitée dans le temps. (...) C'est la dernière chance, saisissez-la ou subissez les conséquences», a-t-il déclaré devant les représentants d'une vingtaine de pays à Kaboul. Le bilan de l'attentat dévastateur au camion piégé qui a frappé mercredi le quartier diplomatique de Kaboul a bondi à plus de 150 morts, a indiqué aujourd'hui le président afghan Ashraf Ghani à l'occasion d'une conférence multinationale pour la paix. Le précédent bilan de cet attentat, le plus meurtrier dans la capitale depuis plus de quinze ans, était de 90 morts. «Plus de 150 fils et filles d'Afghanistan, innocents, ont été tués et plus de 300 blessés ont été hospitalisés avec des brûlures ou des membres amputés», a déclaré M. Ghani. La capitale, sous haute tension depuis l'attaque, restait en grande partie bouclée ce mardi à l'occasion du sommet baptisé «Processus de Kaboul», qui rassemble des représentants d'une vingtaine de pays. Grande-Bretagne-terrorisme : polémique Comment un des auteurs de l'attentat de Londres, sur les radars de la police, a-t-il pu passer entre les mailles du filet ? La polémique enflait mardi au Royaume-Uni, où une minute de silence devait être observée à 10h GMT en hommage aux victimes. Sur le front de l'enquête, des hommes d'une unité anti-terroriste de Scotland Yard ont mené une perquisition dans la nuit de lundi à mardi vers 1H30 (00h30 GMT) dans l'est de Londres, a indiqué la police dans un communiqué. Les autorités ont révélé hier l'identité de deux des trois auteurs de l'attentat : Khuram Shazad Butt, 27 ans, un Britannique né au Pakistan connu des services de police, et Rachid Redouane, 30 ans, qui se présentait comme un binational marocain et libyen. Le troisième complice était encore en cours d'identification.