Constat - Le nombre des agences de voyages chargées de l'organisation de l'opération hadj et omra pour cette année, est en «baisse» par rapport aux années précédentes. C'est ce qu'a révélé hier le vice-président du Syndicat national des agences de voyages de la région centre, Lyes Senouci, précisant qu'à l'échelle nationale 38 agences seulement ont été retenues sur les 250 spécialisées dans ce créneau. M. Senouci a plaidé pour la révision du cahier des charges régissant l'activité des agences pour introduire des dispositions à même d'«améliorer les prestations, développer l'activité mais surtout satisfaire le client et préserver ses droits». «Avant tout déplacement aux Lieux saints, le client-pèlerin est censé avoir son contrat de voyage auprès de l'agence choisie, lui permettant de préserver ses droits, et afin de pouvoir réclamer en cas de mauvaise prise en charge», a souligné M. Senouci. Il a par ailleurs, expliqué que les frais du hadj pour la saison 2017, connaîtront une augmentation en raison des taxes imposées par l'Arabie saoudite, la dépréciation du dinar et de la crise économique. En février dernier la liste des agences sélectionnées pour la saison du hadj a été arrêtée par le ministère de tutelle et le nombre des agences de voyages a été revu à la baisse de près de moitié par rapport à l'an dernier où 60 agences avaient été acceptées. Rappelons que parmi les agences choisies, l'on note seulement deux agences publiques et 36 autres détenues par des privés. Cinq aéroports ont également été sélectionnés pour les départs des hadjis algériens. Il s'agit des aéroports de Constantine, d'Annaba, de Ouargla, d'Alger et d'Oran. Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs avait promis il y a quelques mois «des améliorations au niveau des agences afin qu'elles puissent offrir de meilleures performances en matière de prise en charge». Rassurant toutefois que le nombre de décès des hadjis algériens a considérablement baissé par rapport aux années précédentes. Ce qui est selon lui un bon signe, et ce, grâce au suivi médical de la délégation du hadj par des médecins tout au long du pèlerinage. Sur la qualité du hadj session 2017, Mohamed Aïssa avait rassuré en mars dernier les futurs pèlerins que le hadj ne sera pas comme avant. «Cette année, tout est mis en œuvre pour garantir une meilleure prise en charge des hadjis algériens, notamment en matière de transport et d'hébergement». Des tentes climatisées et bien aménagées, des espaces pour l'orientation et le repos ainsi que des bus neufs seront mis à la disposition des 3 600 pèlerins algériens attendus dans ces Lieux saints.. «Des directives fermes ont été données aux différentes agences de voyages pour la prise en charge des pèlerins», a-t-il encore rassuré notant que le coût de cette année ne dépassait pas les 500 000 DA.