Décision - L'option de joindre un entraîneur adjoint local au sélectionneur national, l'espagnol Lucas Alcaraz, est apparemment écartée par la Fédération algérienne de football. Après avoir fait le bilan des deux matchs de la sélection nationale du début de ce mois de juin face respectivement à la Guinée, en amical (2 à 1), et au Togo, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN-2019 (1 à 0), et après également mûre réflexion, l'option de désigner un entraîneur adjoint local au patron des Verts, Lucas Alcaraz, n'est apparemment plus d'actualité. De source bien introduite au sein de la Fédération algérienne de football (FAF), on croit savoir que le staff technique national ne sera pas renforcé par un entraîneur adjoint, du moins pas pour le moment. A la FAF, on ne voudrait pas perturber la sérénité et la quiétude qui règnent au sein de la sélection, comme ce fut le cas lors du dernier stage à l'occasion des deux premières sorties des Verts sous l'ère Alcaraz. Cette décision aurait été prise par le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, d'autant qu'Alcaraz sera également chargé de la sélection des locaux qui disputera le mois prochain une double confrontation contre la Libye dans le cadre des éliminatoires du CHAN-2018. Comme convenu lors de la conclusion du contrat avec Alcaraz, l'actuel staff technique s'occupera de la sélection des locaux en toute circonstance car cette dernière permettra de puiser des éléments susceptibles de venir renforcer l'équipe première. Pour l'ancien coach de Granada, la concurrence sera de mise entre tous les joueurs, qu'ils évoluent dans le championnat national ou bien à l'étranger. D'ailleurs, l'exemple le plus frappant est celui du jeune Youcef Attal, qu'Alcaraz n'a pas hésité à mettre dans le bain, alors qu'il vient directement de la Ligue 2 ! C'est dire le signal fort lancé par le technicien espagnol à l'adresse de ses joueurs. Par ailleurs, la Fédération n'a pas relancé l'entraîneur de l'Entente de Sétif pour ce poste d'adjoint, et ce, depuis un premier contact entrepris par Hakim Meddane, le manager de la sélection, intervenu avant même la tournée d'Alcaraz en Europe. Certes, Meddane et Madoui devaient se revoir après ce premier contact, mais ce ne fut pas le cas. Chacun s'est, depuis, occupé de son travail, Meddane avec la sélection et la préparation des deux matchs de la Guinée et du Togo, alors que Madoui s'attelait à gérer son équipe en prévision de la fin du championnat. Mais maintenant que la saison est terminée, Madoui n'est plus dans les tablettes de la Fédération, et ce n'est pas le président de l'Entente, Hassan Hammar, qui est derrière cette situation, comme ont tenté de le faire croire certains. En effet, certaines voix ont accusé Hammar de vouloir saborder le départ en équipe nationale de celui qui est derrière le nouveau titre de champion d'Algérie. Du côté de la FAF, personne n'est contre Madoui, surtout que Zetchi lui-même y a pensé il y a quelque temps, sauf qu'aujourd'hui, sa venue n'est plus d'actualité.