échec - Le dossier recrutement n'avance pas à la JSK. Pourtant, tout le monde croyait que tout allait s'accélérer avec l'engagement du défenseur de l'US Chaouia, Lyes Chetti. Mais au fil des jours, et malgré les nombreux contacts entrepris avec plusieurs joueurs, à l'image des Djaâbot, Benayad, Balegh, Zouari... les choses sont restées en l'état. La cause, le président Hannachi n'a pas trouvé la manne financière pour joindre le geste à la parole. Ainsi, devant l'incapacité de verser des avances, tous les éléments ciblés risquent de changer de cap et d'opter pour d'autres clubs qui les convoitent, à l'image de l'ES Sétif, de l'USM Alger et le MC Alger. Selon des indiscrétions, Sadou (O. Médéa), Bounoua et de Khali (USMBA), auraient déjà signés, mais ce n'est pas la première fois que la direction du club kabyle est obligée de se rabattre sur des éléments méconnus au bataillon ou ceux non retenus par leurs clubs pour insuffisance technique. Un constat qui reflète le parcours en dents de scie des Canaris ces dernières années. Pourtant, la JSK, qui s'offrait les meilleurs joueurs sur le marché par le passé, tels que Dali, Barris, Boukadoum, Aouis, Douadi, Bahbouh, Fergani, Bouiche, Meddane, Bougherara, Habri, Boudjekdji, Djahnit, Saïb, Benhamlat, Berguiga, Hadj Adlane, Moussouni... pour ne citer que ceux-là, n'attire plus les meilleurs joueurs du championnat. En effet, les rares éléments connus qui ont rejoint la JSK ces derrières années, l'ont fait dans le but de rebondir après une période négative. On peut citer Daoud Bouabdellah, Mezouar, Maïza, Boulemdaïs, Achiou, Seguer, Younes, Doukha... et la liste est encore longue. Ces joueurs avaient décliné l'offre des Canaris, à deux voire à trois reprises, préférant aller faire les beaux jours d'autres clubs, avant d'être recrutés quelques années après par la JSK pour des passages loin d'être convaincants. Il n'est pas dès lors exclu de retrouver dans les prochaines années à la JSK des joueurs, qui ont refusé l'offre la saison dernière, à l'image des Hamia, Aribi, Bedrane, Benayada, Nadji, Mebarakou, Zerdab, Gacemi, Aït-Ouamar... pour jouer le maintien. Par ailleurs, pour ce qui est de la saison prochaine, rien n'est encore clair dans la maison kabyle. C'est le flou total qui prévaut chez le club le plus titré du pays. Les annonces répétées du président de bâtir une grande équipe ne semblent convaincre personne. La liste des joueurs à libérer n'est pas encore dévoilée. Les «fins de contrat», qui n'ont pas encore touché la totalité de leur argent, sont dans l'expectative, les arrivées bloqués c'est dire que les choses ne se présentent pas sous de bons auspices et tout cela inquiète au pus haut niveau les supporters qui ne comptent pas croiser les bras pour faire avancer les choses. La direction de la JSK n'a pas daigné prendre attache ni avec les joueurs sous contrat ni ceux en fin de contrat afin de les fixer sur leur devenir. Le président Hannachi n'a pas l'argent pour, d'abord, régler les arriérés de salaires qui avoisineraient à plus de quatre milliards de centimes sans compter les salaires des entraîneurs, des staffs des jeunes, qui n'ont pas touché le moindre sou durant toute la saison et bien d'autres qui attendent leur argent, à l'image de l'ex-DTS des jeunes, Dahmane Haffaf. La situation est tout simplement compliquée pour le président Hannachi, qui est confronté à un boycott des membres du conseil d'administration qui n'ont pas répondu à la réunion de jeudi dernier. Un casse-tête qui vient noircir une situation déjà assez alarmante. Tous ces ingrédients font que l'étau se resserre de plus en plus autour du chairman du club kabyle, qui sera également confronté à un autre problème, celui de la saisie de la CRL par certains joueurs pour non-payement de leur dû. La montée au créneau de l'opposition est attendue où une marche initiée par les supporters pour exiger son départ est programmée pour le 1er juillet.