Changement - Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, a exprimé sa grande satisfaction d'avoir pris part au premier symposium du genre organisé par la CAF à Rabat. «Je suis très heureux d'être à la tête de la délégation algérienne, ici à Rabat, en compagnie de Djahid Zefizef, Rabah Madjer et Lakhdar Belloumi. Nous sommes très heureux de participer à ce symposium qui donnera, nous l'espérons, un nouvel élan au football africain de par une réflexion collective sur une nouvelle vision du jeu à onze. Des panels ont été organisés et je viens de sortir d'un panel autour des ‘partenariats internationaux'. Je pense que nous avons avec les présidents des fédérations ‘sœurs' énormément échangé sur les expériences des uns et des autres pour tenter de trouver les solutions adéquates qui sont à même de développer notre football et de se rapprocher des standards internationaux, notamment européens. Pour se faire, nous nous sommes penchés sur la question du renforcement des partenariats entre fédérations, mais aussi et surtout entre confédérations, pour éviter que chacune d'entre elles de travailler seule dans son coin. La question des rapports avec les gouvernements a aussi été abordée pour permettre des développements normalisés et atteindre les normes soutenues par la FIFA». Ce sont là les premières paroles du président de la FAF, Kheireddine Zetchi au sortir d'un des huit ateliers organisés par la CAF à l'occasion du symposium qui s'est tenu mardi et hier mercredi au Palais des congrès de Skhirat, à Rabat au Maroc. Beaucoup de réflexion et débats ont marqué ce symposium, dont les résolutions et recommandations sont attendues pour redonner un nouveau souffle au football africain à plusieurs niveaux. A commencer par la compétition phare de la CAF, qu'est la CAN, dont la périodicité a été discutée ainsi que le nombre de pays participants qui risque de passer de 16 à 24. Les conclusions de ce symposium feront d'ailleurs l'objet d'une lecture et un d'examen de la part du comité exécutif de la CAF qui doit se réunir aujourd'hui à Rabat avant la tenue de l'assemblée extraordinaire qui, elle, aura lieu demain. Les autres membres de la délégation algérienne ont, eux aussi, pris part aux travaux d'autres ateliers où chacun a apporté sa modeste contribution au débat thématique qui a abordé plusieurs sujets comme la transparence dans la gestion, le développement du football local, la structuration du football professionnel, l'arbitrage, la lutte contre la violence et le racisme, les droits de retransmission télé et bien d'autres. Pour sa part, le président de la Fifa, Gianni Infantino, a été très actif lors de ce symposium et a affiché sa grande volonté de contribuer au renouveau du football continental, partageant du coup la nouvelle vision affichée. Parmi ses déclarations pertinentes, celle liée à la lutte contre le racisme où la Fifa a entrepris des essais lors de la dernière Coupe des Confédérations donnant la possibilité aux arbitres d'arrêter un match au bout de trois avertissements. C'est dire que le président de la CAF, Ahmad Ahmad veut vraiment faire bouger les lignes et rompre avec les pratiques de son prédécesseur, le baobab camerounais Issa Hayatou, dont le règne a trop duré et dont la politique clientéliste et «mafieuse» a montré ses limites, d'où une sortie par la petite porte et des casseroles qui font toujours du bruit.