Résumé de la 12 partie n Après avoir longtemps refusé que son fils Omar épouse Hayet, dont il est épris, Zahia finit par céder... Hayet est sa cousine, mais elle pense qu'elle n'est pas suffisamment instruite pour son fils. Omar n'en croit pas ses oreilles et se demande encore si ce n'est pas un coup de sa mère. Elle lui semblait tellement mépriser Hayet ! Il prend à part ses deux sœurs, Farida et Amina, et les interroge longuement. — Mais oui, disent les deux filles, tu peux l'épouser ! — Vous êtes sûres qu'elle ne changera pas d'avis ? Peut-être qu'elle a juste cédé pour me faire plaisir ? — Non, dit Amina, elle est sérieuse ! — Elle t'aime, dit Farida, elle ne veut pas que tu sois malheureux ! Elle regarde son frère et sourit. — Tu l'aimes tant, cette fille ? — Oui, dit-il. — Elle est aussi jolie que cela ? demande Amina. — Oui, tu la verrais... Tu la verrais... Il est si ému, qu'il ne parvient pas à finir sa phrase. Les deux jeunes filles éclatent de rire. — Elle t'a rendu fou ! — Ne le dites pas à maman ! — Parce que tu crois qu'elle va revenir en arrière ? Non, ce qui est dit est dit ! Et puis, nous sommes témoins ! C'est à son tour de sourire. — Je sais que vous m'avez soutenu... Continuez à bien conseiller maman... Je ne voudrais pas lui faire de peine ! — Nous sommes impatientes d'aller demander la main de Hayet ! — Tu n'as pas arrêté de la voir ? demande Farida. — Non, avoue-t-il. — Il y a longtemps que je ne l'ai vue, dit Amina... Mais je sais que c'est une très belle fille ! — Oh, oui, dit Omar, elle est très gentille aussi ! Elle n'est pas instruite, mais elle est intelligente ! Farida rit. — Elle doit tenir de maman ! Après tout, c'est la fille de son oncle paternel ! Zahia entre et trouve ses filles et son fils en train de rire. — Qu'est-ce qui vous amuse tant ? demande-t-elle. — Nous parlons de Hayet, dit Farida sans hésiter. Le visage de Zahia se renfrogne. — Quand allons-nous demander sa main ? continue Farida. — Nous irons quand Omar le décidera, dit Zahia. — Il veut que ce soit ce week-end, dit la jeune fille, tout en faisant un clin d'œil à son frère. A suivre