Résumé de la 17e partie n Fatima a bien réfléchi et, ne voulant pas briser la vie de son fils, l'autorise à épouser sa cousine Fouzia. Omar n'en croit pas ses oreilles et se demande encore si ce n'est pas un coup de sa mère. Elle lui semblait tellement mépriser Fouzia ! Il prend ses deux sœurs, Nadia et Amina, et les interroge longuement. — Mais oui, disent les deux filles, tu peux l'épouser ! — Vous êtes sûres qu'elle ne changera pas d'avis ? — Pas du tout, elle a mûrement réfléchi à cela ! Peut-être qu'elle a juste cédé pour me faire plaisir ? — Non, dit Amina, elle est sérieuse ! — Elle t'aime, dit Nadia, elle ne veut pas que tu sois malheureux ! Elle regarde son frère et sourit. — Tu l'aimes tant, cette fille ? — Oui, dit-il. — Elle est aussi jolie que cela ? demande Amina. — Oui ! Tu la verras… Tu la verras… Amina éclate de rire. — mais je la connais ! il est si ému qu'il ne parvient pas à finir sa phrase. Les deux jeunes filles éclatent de rire. — Elle t'a rendu fou ! — Ne le dites pas à maman ! — Parce que tu crois qu'elle va revenir en arrière ? Non, ce qui est dit est dit ! Et puis, nous sommes témoins ! C'est à son tour de sourire. — Je sais que vous m'avez soutenu… continuez à bien conseiller maman… Je ne voudrais pas lui faire de peine ! — Nous sommes impatientes d'aller demander la main de Fouzia ! — Tu n'as pas arrêté de la voir ? demande Amina. — Non, avoue-t-il. — il y a longtemps que je ne l'ai pas vue, dit Amina, mais je sais que c'est une très belle fille. — Oh, oui ! dit Omar. Elle est très gentille aussi ! Elle n'est pas instruite, mais elle est intelligente... Amina rit. — elle doit tenir de maman ! Après tout, c'est la fille de son oncle paternel. Fatima entre et trouve ses filles et son garçon en train de rire. — Qu'est-ce qui vous amuse tant ? demande- t-elle. — Nous parlons de Fouzia, dit Amina sans hésiter. Le visage de Fatima se renfrogne. — Quand allons-nous demander sa main ? continue Nadia. — nous irons quand Omar le décidera, dit Fatima. — Il veut que ce soit ce week-end, dit la jeune fille. Et elle cligne de l'œil à son frère. (à suivre...)