Résumé de la 17e partie n Hayet, ayant remarqué l'hostilité de la mère d'Omar – qui est pourtant sa cousine -, a des appréhensions. Omar les dissipe : seul compte leur amour ! On fixe la date des fiançailles. On s'entend d'organiser la cérémonie dans une salle des fêtes : il y aura, en effet, beaucoup d'invités, des parents et des amis. Zahia a perdu de sa réticence et s'affaire maintenant à préparer la cérémonie. Après tout, elle est fière d'exhiber une fiancée d'une grande beauté : cela fera certainement pâlir de jalousie beaucoup de ses connaissances ! Les préparatifs vont bon train. Zahia et les filles vont chez Hayet pour l'emmener choisir la robe de ses fiançailles. — Choisissez vous-même, dit la jeune fille, intimidée. — Je veux que tu sois très belle, dit Zahia, la fiancée la plus belle qu'on ait jamais vue ! Quand elle revoit Omar, Hayet lui rapporte ce que sa mère lui a dit. — Elle t'a dit cela ! s'exclame-t-il, ravi. — Oui, dit-elle. — Eh bien, c'est la preuve qu'elle t'accepte. — Tu crois ? demande Hayet. — Bien sûr, autrement, pourquoi voudrait-elle que tu brilles, que tu sois la plus belle ? — Juste pour la façade, peut-être... —Non, non, ma mère t'accepte, ma mère t'apprécie ! — Espérons-le, dit la jeune fille, je ne demande que ça. En tout cas, Zahia ne manifestera plus d'hostilité à son égard. Elle se rapproche aussi de son oncle et de sa femme. — Il n'y a rien de mieux que le mariage entre cousins ! dit-elle. — Oui, dit Fatma, la mère de Hayet, c'est comme boire de l'eau de source... une eau claire qui ne renferme aucune impureté ! — Il n'y aura pas d'impureté entre nous, dit Tahar, le père. — Non, dit Zahia. Vous connaissez Omar, c'est un brave garçon, honnête et travailleur, il ne boit pas, ne fume pas, n'a pas de mauvaises habitudes.... — Et toi, tu connais Hayet, tu sais comment nous l'avons élevée, comment nous avons élevé nos autres enfants... — Oui, dit Zahia, Hayet est ma cousine ! La fête sera importante puisqu'on prévoit près d'une centaine d'invités. C'est en commun que les deux familles préparent la collation : il y aura de la limonade, du café, des gâteaux aux amandes et, bien sûr, une pièce montée. — Je veux une grande et belle pièce montée, dit Zahia, de quoi faire pâlir toutes les jeunes filles ! — Tu l'auras, dit Omar en souriant. — Je veux que toi et ta fiancée vous formiez le plus beau couple qui soit ! Il est content que sa mère se soit déridée et qu'elle s'occupe activement des fiançailles. N'est-ce pas la preuve qu'elle a accepté définitivement Hayet ? A suivre