Résumé de la 22e partie n Fouzia a remarqué que Fatima s'est montrée hostile à son égard. Omar la rassure : l'essentiel, c'est qu'il l'aime ! Quelques semaines après, on fixe les fiançailles. On s'entend pour organiser la cérémonie dans une salle des fêtes : il y aura en effet beaucoup d'invités entre parents et amis des deux familles. Fatima a perdu de sa réticence et s'affaire maintenant à préparer la fête. Après tout, elle est fière d'exhiber une fiancée d'une si grande beauté : cela fera certainement pâlir de jalousie beaucoup de ses connaissances ! Les préparatifs vont bon train. Fatima et les filles se rendent chez Fouzia et l'emmènent choisir la robe que la jeune fille mettra. — choisissez vous-mêmes, dit la jeune fille, intimidée. — Je veux que tu sois très belle, dit Fatima, la fiancée la plus belle qu'on ait jamais vue ! Quand elle revoit Omar, Fouzia lui rapporte ce que sa mère lui a dit. — Elle t'a dit cela ! s'exclame-t-il. — Oui, dit-elle. — Eh bien, c'est la preuve qu'elle t'accepte. — Tu crois ? demande la jeune femme. — bien sûr ! Autrement, voudrait-elle que tu brilles, que tu sois la plus belle ? — Peut-être que c'est juste pour la façade… — Non, non ! Ma mère t'accepte, ma mère t'apprécie ! — Espérons-le, dit la jeune fille, je ne demande pas mieux. En tout cas, Fatima ne manifestera plus d'hostilité à son égard. Elle se rapproche aussi de son oncle et de sa femme. — Il n'y a rien de mieux que le mariage entre cousins ! dit-elle. — oui, dit Fatma, la mère de Fouzia, c'est comme celui qui boit l'eau de source… une eau claire, qui ne cache aucune impureté ! — il n'y aura pas d'impureté entre nous, dit Tahar, le père. — Non, dit Fatima. Vous connaissez Omar : c'est un brave garçon, honnête et travailleur, il ne boit pas, ne fume pas et n'a pas de mauvaises habitudes…. — Et toi, tu connais Fouzia ; tu sais comment nous l'avons élevée, comment nous avons élevé nos autres enfants… — Oui, dit Fatima, Fouzia est ma cousine ! La fête sera importante puisqu'on prévoit près d'une centaine d'invités. C'est en commun que les deux familles préparent la collation : il y aura de la limonade, du café, des gâteaux aux amandes et bien sûr une pièce montée. — je veux une grande et belle pièce montée, dit Fatima, de quoi faire pâlir toutes les jeunes filles de la ville ! — Tu l'auras, dit Omar en souriant. — Je veux que toi et ta fiancée vous formiez le plus beau couple qui soit ! — nous le serons ! Il est content que sa mère se soit déridée et qu'elle s'occupe activement des fiançailles. N'est-ce pas la preuve qu'elle a accepté définitivement Fouzia ? (à suivre...)