Les entraîneurs défilent à la barre technique nationale depuis le Mondial-2014, mais les mêmes problèmes persistent toujours, notamment en défense, devenue véritablement le maillon faible des Verts. Ces derniers ont dû le vérifier à nouveau à leur dépens samedi à Lusaka lors de leur défaite contre la Zambie (3-1), leur valant d'être écartés de la course à la qualification à la Coupe du monde de 2018 à trois journées de la fin des qualifications. Contre les «Chipolopolo», l'arrière-garde algérienne a encore pris l'eau. Le bilan est devenu lourd, étant donné qu'avec les trois buts encaissés, l'ardoise commence sérieusement à devenir salée, avec une cage du capitaine Raïs Mbolhi, violée à sept reprises en trois rencontres. Cette situation rappelle le scénario de la précédente Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon, lorsque l'équipe nationale avait concédé six buts en trois matchs précipitant son élimination dès le premier tour de l'épreuve, et aussi le limogeage de l'entraîneur belge, George Leekens. Cette pertinente faiblesse défensive algérienne est due, selon les spécialistes, aux changements fréquents intervenus dans la composante de l'arrière-garde depuis au moins trois années. Pendant tout ce temps, seul le latéral gauche de Naples (Italie), Faouzi Ghoulam, est aligné en permanence dans le onze de départ. Les autres postes de la défense sont toujours à la recherche de «preneurs valables». Dans la foulée, c'est l'équipe nationale qui continue sa traversée du désert, alors que les quatre coachs qui se sont succédé sur le banc de touche algérien depuis l'historique qualification aux huitièmes de finale de la Coupe du monde (Gourcuff, Rajevac, Leekens et Alcaraz) n'ont pas réussi à trouver la formule «magique» à même de redonner à la défense algérienne sa solidité d'antan.