Mesure - Trois points noirs favorisant le risque des inondations par ruissellement des eaux pluviales à Constantine seront éradiqués "avant l'arrivée des premières précipitations". C'est ce qu'a indiqué hier le chef de l'exécutif local, Abdessamie Saâdoune. Au cours d'une visite d'inspection consacrée aux secteurs de l'environnement et les ressources en eau, le wali a instruit à l'effet de procéder à l'éradication des points noirs localisés dans la cité Bentellis, celle de Boussouf et au quartier Zouaghi, au niveau du terminus de la station du tramway, des zones inondées par la stagnation des eaux pluviales, lors des dernières pluies orageuses qu'a connu la ville. Il a, dans ce contexte, instruit les responsables concernés à l'effet "d'engager d'ores et déjà" les opérations qui s'imposent entre autres, l'augmentation de diamètre de certaines canalisations et le curage et nettoyage des avaloirs pour éliminer "toutes les contraintes et défaillances techniques" constatées. Insistant sur "une meilleure canalisation des eaux pluviales", le wali qui a procédé au lancement des travaux d'un collecteur des eaux pluviales à la gare routière Est, a mis l'accent sur l'importance "de préparer la ville pour la saison des pluies" avec l'objectif "de limiter et circonscrire toute inondation due aux intempéries". Sur le chantier de calibrage d'Oued Rhumel, sur 11,72km le chef de l'exécutif local a donné un délai de "10 jours à l'Office national d'irrigation et de drainage -réalisation et ingénierie- (ONIDri) pour renforcer en moyens humains et matériels le chantier de réalisation de près de 3 km de canalisation qui accuse ‘‘des considérables retards", selon les responsables du secteur. Selon les explications fournies sur place, le projet de rééquilibrage du Rhumel, scindé en deux lots, a atteint dans son premier lot (près de 9km), confié à l'entreprise Coréenne Daewoo un taux de réalisation avoisinant les 95%'' alors que celui confié à l'ONIDri affiche 5%. Lancé en 2014 pour un délai de 24 mois, ce projet structurant pour lequel une enveloppe financière de l'ordre de 15 milliards de dinars a été allouée devra assurer une ‘‘sécurisation maximale'' de la ville de Constantine contre le risque des inondations et contribuera à préserver l'environnement, a-t-on noté. Par ailleurs, le wali a réaffirmé l'engagement de son administration à prendre en charge toutes les préoccupations des citoyens en particulier ceux menacés par les dangers des inondations à l'instar d'une cinquantaine de familles concernée par un programme de restructuration urbaine dans les quartiers Tayouche et Djaafarou dans la commune de Benbadis.