Prévision - Près de 21 000 postes de formation seront ouverts dans la wilaya d'Alger à la nouvelle rentrée professionnelle (session de septembre 2017). C'est ce qu' a indiqué hier le directeur de la formation et de l'enseignement professionnels, Ahmed Zeghnoun, soulignant à l'APS que la carte pédagogique de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger s'oriente vers des spécialités qui correspondent aux besoins du secteur économique en vue de faciliter l'insertion professionnelle des diplômés du secteur. Dans le cadre de la nouvelle carte pédagogique de la formation professionnelle, des négociations sont en cours avec de nouveaux partenaires économiques pour l'ouverture de postes de formation et de stages avec des emplois à la clé, a-t-il souligné, précisant que la direction avait conclu 15 conventions de formation depuis le début de 2017. Les négociations avec les entreprises économiques concernées sont sur le point d'aboutir et il devrait y avoir 20 conventions d'ici à la rentrée professionnelle, a-t-il ajouté. Le responsable a également fait savoir que la direction était en négociation avec un opérateur de transport aérien privé pour la conclusion d'une convention de coopération et de formation. M. Zeghnoun a indiqué que les stagiaires étaient de plus en plus intéressés par les spécialités de la formation liées au domaine du tourisme, ce qui permettrait de répondre à la demande croissante en personnel qualifié dans ce domaine. Au sujet des postes ouverts, estimés lors de cette session à près de 21 000, M. Zeghnoun a indiqué que les structures du secteur fonctionnaient selon le système de la vacation unique et pouvait fonctionner avec deux vacations, ce qui signifie que la capacité d'accueil pourrait atteindre 70 000 places pédagogiques, en cas d'une forte demande sur les formations assurées par les établissements de formation professionnelle. Concernant les projets structurels du secteur, le responsable a cité le projet de réalisation et d'équipement de l'institut national de formation professionnelle spécialisé dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah, devant être réceptionné en janvier ou février prochain au maximum, sachant que le coût de ce projet avoisinait les 40 milliards de centimes. Cet institut, qui se trouvait au niveau de l'institut de l'audiovisuel d'Ouled Fayet sera promu à un niveau supérieur, a estimé M. Zeghnoun, qui a souligné que l'institut d'Ouled Fayet restera ouvert mais il limitera sa formation à quelques spécialités essentielles à l'instar de la photographie et des techniques du son. Le projet de l'institut national de formation professionnelle spécialisé dans l'agroalimentaire a été relancé à Tessala El-Merdja, après la levée des problèmes techniques ayant mené à l'arrêt des travaux, la réévaluation du coût de réalisation du projet estimé à près de 38 milliards de centimes étant envisageable.