Le PDG du groupe mécanique au ministère de l'industrie et des mines, observe qu'après l'arrivée de ce nouvel investisseur, l'Algérie disposera d'un total de cinq constructeurs appelés à la transformer en un important pool d'attractivité dans le domaine de la mécanique et de l'automobile.S'exprimant, lundi, durant l'émission L'Invité de la rédaction de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Bachir Dhimi, signale que « beaucoup d'investisseurs », une trentaine en tout, ont également fait part de leur désir de s'installer en Algérie. Enumérant quelques unes des conditions contenues dans le cahier des charges soumis aux constructeurs, il met en avant celles relatives à l'intégration, la formation des personnels, l'installation de sous-traitants et l'exportation des véhicules produits à demeure.Il tient, par ailleurs, à préciser que les constructeurs automobiles installés dans le pays vont faire du « montage » et non pas de « l'assemblage », ce qui à ses yeux est différent. Le montage, explique-t-il, etant un processus dans lequel est inclus l'activité d''intégration, amenée à évoluer, progressivement, « de 5 à 45% ». M. Dhimi assure qu'avec la présence de plus en plus importante de constructeurs appelés à produire quelques 450.000 véhicules/an, « les sous-traitants étrangers ne manceront certainement pas de venir » rejoindre leurs vis-à-vis Algériens.