Ressources - Le volume des eaux du barrage Chafia (El-Tarf) principal ouvrage hydraulique qui alimente les wilayas d'Annaba et d'El- Tarf, a été augmenté à 38 millions de mètres cubes, à la faveur des récentes précipitations enregistrées. C'est ce qu'a indiqué, hier dimanche, le directeur des ressources en eaux (DRE), Zoubir Boulehbal. La quantité des eaux collectée permettra «la réexploitation de ce barrage», selon le système habituel destiné à l'exploitation des ouvrages hydrauliques, a précisé le même responsable, rappelant que depuis septembre dernier les eaux du barrage Chafia sont exploitées par le biais «d'un système exceptionnel», celui de l'utilisation des ouvertures de ses couches inférieures, suite à la baisse considérable du volume d'eau emmagasiné. M. Boulehbal a également souligné que le volume de cet ouvrage hydraulique, d'une capacité de stockage de 160 millions de mètres cubes avait atteint moins de 12 millions de mètres cubes avant le début de la saison des pluies. Il a détaillé que «cette nouvelle donne» permettra de mettre fin «progressivement» au problème de perturbation en alimentation en eau potable (AEP) dans les wilayas d'El-Tarf et Annaba, qui perdure depuis plus de 3 mois et qui a nécessité, selon la même source, la prise de plusieurs mesures, dont un programme d'urgence pour alimenter en AEP les deux villes. «Une amélioration qualitative dans la distribution d'eau potable est prévue à la fin du premier semestre de l'année prochaine dans la wilaya d'Annaba, à la faveur de la concrétisation de ce plan d'urgence», a-t-on souligné précisant que ce plan englobe, entre autres, la création de 32 puits et la mise à niveau de 7 autres anciens répartis sur les communes de la wilaya, en plus de la réparation des fuites et le doublement de la conduite de transfert des eaux depuis le barrage de Meksa (El-Tarf), dont sa capacité dépasse 40 millions de mètres cubes, sur une distance de 22 km. Un total de 120 000 m3 est mobilisé quotidiennement dans la wilaya d'Annaba pour l'alimentation en eau potable des habitants de cette région et du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, ont signalé les responsables de l'unité locale de l'Algérienne des eaux (ADE).